bonjour,
Si l'on m'avait dis que je m'inscrirai sur un forum de manucure un jour... je ne l'aurai pas cru... Je suis un homme.
je suis tombé sur ce post en recherchant des solutions a mon probleme. j'ai quasiment tout lu et j'ai finalement trouvé quelques reponses grace a tous vos commentaires.
J'ai pleuré aussi...
j'ai decidé de me jeter dans la gueule du loup > vous.
Le personnage qui est décrit ici me ressemble beaucoup, c'est effrayant. Hormis le fait que je ne donne pas de coup a ma chérie.
Ce n'est pas pour autant que je ne me considère pas comme violent.
J'ai des crises de nerfs terribles, ou je me met a crier, les yeux noirs...
la derniere fois j'ai même attrapé trés fort les bras de mon aimée... je l'ai insulté. Ce qui est deja une violence inacceptable.
Je lui fais peur... oui, la personne qu'elle aime le plus au monde lui fait peur. C'est tellement terrible.
Ce qui est le plus terrible, c'est de lire dans vos commentaires que ce pourrait être irrémediable... Si c'etait vraiment le cas, autant aller me pendre tout de suite!
Je viens chercher des éléments de réponses chez vous les filles, je ne prendrai même pas mal celles qui me diront "degage connard, t'as rien a faire ici", car finalement, je représente le diable a vos yeux (et pour etre honnête, aux miens aussi).
Peut être pourrai-je également vous apporté la vision masculine sur ce genre d'histoires qui sait...
Le fait est que oui, moi aussi je suis comme ça. Mais je veux que ça change ! J'ai cru pouvoir m'en sortir tout seul, ayant trouvé pas mal d’éléments de réponse en réfléchissant et posant par écrit ce que je ressentais... j'ai cru arriver a changer sans d'autre aide.
Je me suis trompé, j'ai échoué... Je me hais.
Je viens de prendre rendez-vous chez mon médecin pour qu'il me prescrive des consultations chez un spécialiste de la psychanalyse cognitive comportementale. J’espère vraiment y trouver des solution a mon problème, sinon je vais gâcher ma vie et finir seul comme un gros con que je suis (en plus de faire du mal aux autres).
J’espère qu'un jour je pourrai vous dire "Si ! c'est possible de changer, ce n'est pas une fatalité!" aujourd'hui je n'oserai pas en être aussi sur.
pour celles que ca pourra intéresser, je vais préciser mon contexte.
Nous sommes ensemble depuis un an et demi.
Elle etait la petite ami d'un "pote" à moi, que je ne voyais finalement que lors de soirées (boites, repas etc). elle m'a tourné autour, n'etant pas trés epanouie dans son couple, pendant presque un an. elle a eu une sorte de coup de foudre la premiere fois qu'elle m'a vu et ca ne l'a jamais laché. elle ne me laissait pas indifferente mais pour moi il etait hors de question de "trahir" un "pote" pour une coucherie, il y a bien assez de filles ailleurs pour cela. j'ai resisté un an... avant qu'elle ne me fasse succomber.
cette periode n'a pas été facile dans mon entourage et nous avons passé 2/3 mois assez difficiles (je vous passe les details). Mais ca en valait la peine.
Un fait que je dois vous signalez important (meme si j'aimerai qu'on ne s'attarde pas trop dessus), j'avais 37ans, elle 22. (mais grace au ciel, j'en parait bien moins
et elle est bien plus mature que d'autres filles du même age).
J'habitais en province, meme si je passais bcp de temps sur Paris et voyageait aussi beaucoup par l'activité qui me fait vivre.
apres un mois passés chez un ami qui nous pretait son appart et deux mois d'ete a voyager à deux nous n'avions pas d'autres solution que d'emmenager ensemble tout de suite car les apparts a Paris sont tellement chers, et elle entamant sa derniere annee d'etude... même si j'aurai preferé que l'on prenne le temps chacun chez soi avant d'emmenager, ce n'etait pas possible.
Ca fait maintenant un an que nous partageaons ce petit appartement de 50m2.
Au debut tout allait pour le mieux, je decouvrait une jeune fille qui me demontrait jour apres jour qu'elle n'etait pas qu'une jolie poupée de boite de nuit, elle s'interressait a beaucoup de chose, elle etait curieuse... elle voulait que je sois son "pygmalion" et elle, celle qui me permettait de garder la fraicheur de la jeunesse.
Et ca fonctionnait bien.
Elle etait dans l'amour fou, completement passionnel et integral;
moi j'essayais de conserver un peu de retenue, sachant par experience passées, que le l'amour devorant et ultra passionel n'etait jamais tres durable.
Elle disait amen à tout et avec envie...
Mais bien sur, avec le temps... mes conseils qu'elle reclamait et prenait en compte au debut son devenus des contraintes a ses yeux. et des phrases comme "oh, mais t'es chiant, laisse vivre mes experiences et me prendre mes murs toutes seule..."
quelque chose avait changé.
je viens de comprendre que nous avons construit une relation presque "paternelle" tout les deux... et qu'aujourd'hui elle est un epeu comme une adolescente se rebelant contre l'autorité parentale.
Tout ceci m'a exasperer... le bouillon s'est construit progressivement dans ma tête... jusqu'au jour ou j'ai peté un plomb.
Bien sur il n'etait pas possible pour moi a ce moment la de considerer que j'avais un probleme puisque c'etait la reaction a toute cette desinvolture et manque de responsabilité dont elle faisait preuve et qui me poussait a bout.
A coté de ça, tout etait au top et nous vivions un amour profond et entier, rien n'etait remis en cause pour autant.
Mais comme elle s'est excuser pour son comportement et promis de changer, je suis devenu plus exigeant avec elle... beaucoup trop exigeant. J'ai commencer a l'engueuler pour des toutes petites choses sans importances... je ne me suis pas rendu compte que j'etais trop extreme, que je mettais trop de pression. Nous sommes souvent trop aveugle enfermé dans la situation, incapable de voir clair et coincé dans notre cheminement qui nous parait legitime.
Cela a causer des conflit bien sur. Et mes crises de nerfs se sont repetées... mais nous n'en parlions pas.
Nous nous sommes dit qu'il fallait qu'on change certaines choses chacun pour etre heureux ensemble, mais sans parler des crises (surement parceque nous pensions tout les deux betement que ca allait de soi que si on changeait ce qui n'allait pas il n'y en aurait plus).
raz le bol complet, et suite a une derniere crise du genre, elle a decidé de partir... la pour le coup mettant en avant ma violence inacceptable qui lui faisait peur.
Jai, comme tout les hommes amoureux, tout fait pour la recuperer. me concentrant réellement sur ce qu'elle me repprochait, prenant conscience de la pression que je lui mettais et bien decider a vivre plus legerement, sans me prendre la tete pour la moindre petite chose, faire les veritables efforts qu'elle me demandait. . . Mais a aucun moment, je n'ai pris le probleme des crises en compte... J'ai occulté ce fait de ma reflexion.
elle est revenu au bout de 15 jours, nous nous sommes retrouvé comme au premier jour, dans un amour fou et tres beau, nous avions le coeur qui battait comme au premier instants.
Nous etions certain que tout allait désormais fonctionner. Prenant conscience de notre amour fou et de notre incapacité mutuelle a vivre sans l'autre... et puis nous sommes parti en vacance faire le tour de l'italie... c’était merveilleux... mais un soir tout a dégénéré, tout est parti d'une frustration et d'un petit mensonge de sa part...
je suis parti en vrille. nous étions au milieu de notre parcours touristique et je pense que sans qu'on se le dise, on a occulter cette soiree, pour profiter de ses bons moments que nous passions, nous n'en avons pas reparlé.
Nous sommes rentré, la vie a continué un peu. puis cette semaine j'ai repiqué une crise... Oui elle a mal agit, oui elle n'a pas pris conscience du stress et de l'anxieté que je pouvais ressentir (financierement un peu delicat et incertain pour l'avenir, ca me pese et je me met beaucoup de pression)... mais ca ne meritait pas les insultes et la violence que j'ai pu exprimé envers elle.
Aujourd'hui, elle a peur de moi, ce n'est forcement pas vivable.
Elle repartit chez ses parents, me disant une nouvelle fois que c'etait terminé.
Elle est dans une colere aveuglante donc pour le moment il n'y a rien a faire, même si je pense que ca pourra s'arranger et qu'on pourra ensemble prendre notre probleme a bras le corps et le combattre ensemble.
Je l'a comprend, on ne se parle pas comme ça lorsque l'on s'aime.
Je n'arrive même pas a comprendre comment je peux faire autant de mal a la personne que j'aime le plus au monde... je me hais.
je reve de serenité, de calme, d'une vie amoureuse tranquille.
Je veux que tout cela cesse.
Mais je ne veux pas non plus qu'on laisse tomber une histoire aussi belle comme ça, sans se battre un peu.
Je sais que le probleme vient de moi (meme si bien sur les elements declancheurs viennent d'elle) et que je ne dois plus jamais agir ainsi. il y a d'autre façon d'exprimer ses angoisses ses coleres. elle m'aime, elle m'ecoutera si je ne lui fait plus peur.
Je vais me battre pour evoluer et pour sauver notre amour... et puis si c'est trop tard... et bien... être pret pour le prochain.
pardon pour ce roman.
Eric.