Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

bonsoir

moi la seule chose que je peux te dire:

vie ta vie comme toi tu veux la vivre ci il t'aime il doit s'adapter .(surtout ci tu ne fait rien d'anormale)
n'ai pas peur par ce que ça le renforce sur son emprise sur toi tien tète .

mon homme étés dominant impulsif et jaloux après 19 ans nous somme encore ensemble
avec naturellement une évolution positive mais pas sans peine

mais ci tu a peur de lui alor la cet fichu tu peux abandonner tu aura toujours peur de provoquer mr et tu va te renfermer de plus en plus et tu va perdre ton identité
 
Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

Bonsoir,

Moi je peux te dire que je sors d'une relation identique. Suite a mon divorce l'an passé j'ai rencontré un homme magnifique, beau, intelligent en instance de divorce, pas d'enfant, sensible qui me faisait super bien l'amour et j'en passes...
Noel 2010 il m'offre une superbe bague et on fait des projets avec ma fille de 2 ans. Le 2 janvier, il refait une colère et jete les cles de mon appartement en me critiquant sévèrement et surtout en m'effrayant comme jamais je l'ai été. Sauf a sa 1ere crise. Malgré que je l'aime encore aujourd'hui j'ai claqué la porte derrière lui et pour ne pas la rouvrir. J'ai une petite flle merveilleuse et aussi une dignité. Crois moi etre maman solo c'est dur et j'en crêve depuis ce 2 janvier mais je dois être raisonnable pour moi et ma puce. Comment changer l'homme que tu aimes ? IMPOSSIBLE si il ne veut pas se faire soigner c'est tanpis. tu ne peux pas assumer ses émotions et ses déboires tu n'y es pour rien. C'est dur biensur car tu penses etre celle qui! et bien crois moi son ex a carqué et moi aussi. Si votre relation ne fonctionne pas ce n'est pas ta faute mais la sienne et uniquement la sienne.
Moi je ne dors plus et est perdu du poids mais je suis une thérapie et je me bouge pour moi et pour ma fille. La vie vaut mieux que cela et crois moi quand j'y penses je souffres moins seule qu'avec lui. COURAGE
 
Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

Bonjour à toutes,​

Merci pour tous vos messages, votre soutien et vos conseils.​

Pour l'instant, j'ai l'impression malheureusement d'être toujours aussi paumée... :(

Je compte toujours les jours sans crises... Je me suis même fait un tableau dans lequel j'ai noté les crises ou disputes ! Et je me dis : "ouai, super ! 15 jours sans crises !" Un peu tarée, Non ?
Et à force de reproches quotidien sur mon manque de participation aux tâches ménagères, et bien pareil, je me suis fais un tableau et "compte les points"... Horrible mais bon, je me dis que la prochaine fois que je me prends une remarque là-dessus, je lui montre le tableau et soit il s'excuse, soit j'arrête de me prendre la tête.​

En gros, c'est terrible à dire mais je fais déjà ce que Manue me conseillait, sans m'en rendre compte. Sauf qu'une fois écrit, oui je m'en rend bien compte (je suis faible mais pas stupide, enfin j'espère... :)). J'esquive jusqu'à la prochaine fois. Ca marche pas trop mal (heureusement). J'ai l'impression de passer ma vie dans la cuisine ou à faire les courses, je me suis privée de voir qq amis après le boulot (la dernière fois, il y a 13 jours, cela a tourné au vinaigre). Conclusion, je suis un peu frustrée mais je me dit qu'au moins, notre relation est moins houleuse.​

Je ne sais même pas pourquoi je n'ai pas la force de le quitter. je crois que j'ai l'impression que de toute façon, la vie de couple, les relations, c'est comme ça. Quand je regarde autours de moi la famille ou les amis, soit :
- ce sont des couples récents (moins d'un an, 1 an et 1/2) et donc tout roule, c'est le big love,
- ce sont des couples déjà forgés de longue date, et il y a des problèmes, toujours l'une des deux parties (ou les 2 !) se sent frustrée, insoutenue, etc...​

Alors à quoi bon aller chercher ailleurs ?
Je n'ai pas peur de ne plus plaire aux hommes, mon souci n'est pas là (je travaille dans la démolition de bâtiment, domaine très masculin, je suis obligée de rester très light et nature justement au boulot pour éviter de me faire mal juger ou écraser, mais pas de problème côté relationnel humain. Avec les amis ou le boulot, je gère plutôt bien. C'est dans le privé le souci :D)​

Je vous jure, j'en suis parfois au point de me dire, "de toute façon, un homme sans l'option connard ça n'existe pas". Ou alors déjà plus (pris), ou d'il y a 1 ou 2 générations. Bon le terme "C***" est peu être un peu fort, je l'admet, mais j'ai l'impression que dans la vie privée, tout le monde est super exigent, personne n'est satisfait de ce qu'il a à la maison.
Dans ce cas, pourquoi partir ? au moins, là on est 2 (pourquoi ? je sais pas...).​

Bises à toutes et encore merci, cela me fait du bien de vous lire.​
 
Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

j'ai l'impresssion de te lire démotivée...................
garde la peche et le courage et ton jour viendra!
 
Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

laliecoiff13 a raison!
Garde toujours la pêche! Seulement, sache que si jamais il y a des violences conjugales, tu as tous les droits d'avoir raison! courage ma chère! bises
 
Re : Conjoint colérique + crise de nerf. Comment gérer ?

Roh ma pauvre , j'ai l'impression de te voir t'enfermer dans ton malheur. Ca me rend triste .:frown:
Tu te prives , tu fais des sacrifices , juste dans le but de ne pas avoir une "relation houleuse". Mais , en faisant cela , tu te rends malheureuse. Il y a forcément moyen de te sentir bien ET d'avoir une bonne relation avec ton conjoint. C'est sur que dans un couple il faut savoir faire des concessions, mais cela doit être dans les deux sens, afin que chaque partie soit heureuse.
Courage ma belle! Des hommes bien il en existe ! Réflechis bien , mais si tu vois que malgré tes efforts , lui n'en fait aucun , alors ça sera à toi de tirer tes conclusions...
 
Bonjour

J en ai un ds le Meme genre mais ça ne va pas aussi loin. Ils pensent que c est a nous de consulter eux ils sont normaux et tout est de notre faute. FAUX. Ne te laisse pas rabaisser, jamais. Le muen c est calme lorsque j ai pris la décision de le quitter et de rentrer chez moi a 900km. Montre lui que tu n as pas peur et que tu es plus forte que lui. Et si rien ne change quitte le( je c plus facile a dire qu a faire) mais tu aw ton travail tu es indépendante. Reste forte.
 
Bonjour à toutes !

Désolée de faire remonter ce vieux post que j'ai écrit il y a déjà plus d'un an...

Mon but n'est pas de faire ressortir la discussion, juste d'apporter un témoignage.

Aujourd'hui, 1 an après, je suis toujours et vis toujours avec mon conjoint. Nous avons été mutés, nous avons déménagé, j'ai beaucoup beaucoup hésité avec de me réinstaller avec lui. Ce déménagement dans une région différente devait être un "nouveau départ" pour nous, pour notre relation...

Certaines m'avait informée, m'avait même prévenue : un homme violent dans ses paroles, dans ses gestes, restera toujours violent !
Effectivement, c'est bien la triste vérité. Aujourd'hui il n'hésite pas à me frapper lorsqu'il estime que je lui manque de respect (si je rentre tard, si je ne veux pas plier le linge quand il me l'ordonne...). Ce ne sont que des coups de poings dans les hanches ou le bas du dos, ce sont toujours des cris, des ordres hurlés. Maintenant, plus d'excuses venant de sa part : je lui manque de respect, il me rend la pareille... C'est de ma faute me dit-il.

Donc juste un message à celle qui prendront le temps de lire ce vieux post et qui se retrouveront dans mes écrits passés : partez si vous le pouvez !!! Ayez le courage, prenez sur vous, faites-vous aidez par une amie ! Ne croyez pas qu'il va changer, c'est faux.

Moi ? Je suis une naïve, je crois trop au compte de fée ou le crapaud devient prince charmant... On nous a bien bourré le crane avec ça étant petit, maintenant on n'a plus envie de ne pas y croire...

Biz à tous.
 
J'ai lu ton premier message et celui ci. Je suis triste pour toi vraiment et je trouve que tu as du courage de revenir en parler même en anonyme. Un jour tu auras le déclic de partir du moins je te le souhaite car n'oublie pas une femme meurt tout les 3 jours sous les coups de leur compagnon. Ne deviens pas une de ces victimes...
Bon courage dans ton combat
 
Jai tout lu moi aussi mais moi je ne te comprend pas! Purée t a un boulot tu es independante bouge toi !! Fait un point sur ta vie que t'a t'il fait pour l'aimer a ce point a par du mal! Il t insulte te frappe tu veut koi de plus il te met plus bas que terre et je ne pense pas qu'il t'aime quand on aime quelqu'un on ne peut lui faire aucun mal encore moins phisique.. Desolee d être aussi direct mais la c est enervant prend ton courage a 2 mains et quitte le je pense que tu en a du courage pour supporter tout ça
 
bonjour,
Si l'on m'avait dis que je m'inscrirai sur un forum de manucure un jour... je ne l'aurai pas cru... Je suis un homme.
je suis tombé sur ce post en recherchant des solutions a mon probleme. j'ai quasiment tout lu et j'ai finalement trouvé quelques reponses grace a tous vos commentaires.
J'ai pleuré aussi...
j'ai decidé de me jeter dans la gueule du loup > vous.

Le personnage qui est décrit ici me ressemble beaucoup, c'est effrayant. Hormis le fait que je ne donne pas de coup a ma chérie.
Ce n'est pas pour autant que je ne me considère pas comme violent.

J'ai des crises de nerfs terribles, ou je me met a crier, les yeux noirs...
la derniere fois j'ai même attrapé trés fort les bras de mon aimée... je l'ai insulté. Ce qui est deja une violence inacceptable.
Je lui fais peur... oui, la personne qu'elle aime le plus au monde lui fait peur. C'est tellement terrible.

Ce qui est le plus terrible, c'est de lire dans vos commentaires que ce pourrait être irrémediable... Si c'etait vraiment le cas, autant aller me pendre tout de suite!

Je viens chercher des éléments de réponses chez vous les filles, je ne prendrai même pas mal celles qui me diront "degage connard, t'as rien a faire ici", car finalement, je représente le diable a vos yeux (et pour etre honnête, aux miens aussi).
Peut être pourrai-je également vous apporté la vision masculine sur ce genre d'histoires qui sait...

Le fait est que oui, moi aussi je suis comme ça. Mais je veux que ça change ! J'ai cru pouvoir m'en sortir tout seul, ayant trouvé pas mal d’éléments de réponse en réfléchissant et posant par écrit ce que je ressentais... j'ai cru arriver a changer sans d'autre aide.
Je me suis trompé, j'ai échoué... Je me hais.
Je viens de prendre rendez-vous chez mon médecin pour qu'il me prescrive des consultations chez un spécialiste de la psychanalyse cognitive comportementale. J’espère vraiment y trouver des solution a mon problème, sinon je vais gâcher ma vie et finir seul comme un gros con que je suis (en plus de faire du mal aux autres).

J’espère qu'un jour je pourrai vous dire "Si ! c'est possible de changer, ce n'est pas une fatalité!" aujourd'hui je n'oserai pas en être aussi sur.

pour celles que ca pourra intéresser, je vais préciser mon contexte.

Nous sommes ensemble depuis un an et demi.
Elle etait la petite ami d'un "pote" à moi, que je ne voyais finalement que lors de soirées (boites, repas etc). elle m'a tourné autour, n'etant pas trés epanouie dans son couple, pendant presque un an. elle a eu une sorte de coup de foudre la premiere fois qu'elle m'a vu et ca ne l'a jamais laché. elle ne me laissait pas indifferente mais pour moi il etait hors de question de "trahir" un "pote" pour une coucherie, il y a bien assez de filles ailleurs pour cela. j'ai resisté un an... avant qu'elle ne me fasse succomber.
cette periode n'a pas été facile dans mon entourage et nous avons passé 2/3 mois assez difficiles (je vous passe les details). Mais ca en valait la peine.
Un fait que je dois vous signalez important (meme si j'aimerai qu'on ne s'attarde pas trop dessus), j'avais 37ans, elle 22. (mais grace au ciel, j'en parait bien moins :) et elle est bien plus mature que d'autres filles du même age).
J'habitais en province, meme si je passais bcp de temps sur Paris et voyageait aussi beaucoup par l'activité qui me fait vivre.
apres un mois passés chez un ami qui nous pretait son appart et deux mois d'ete a voyager à deux nous n'avions pas d'autres solution que d'emmenager ensemble tout de suite car les apparts a Paris sont tellement chers, et elle entamant sa derniere annee d'etude... même si j'aurai preferé que l'on prenne le temps chacun chez soi avant d'emmenager, ce n'etait pas possible.
Ca fait maintenant un an que nous partageaons ce petit appartement de 50m2.

Au debut tout allait pour le mieux, je decouvrait une jeune fille qui me demontrait jour apres jour qu'elle n'etait pas qu'une jolie poupée de boite de nuit, elle s'interressait a beaucoup de chose, elle etait curieuse... elle voulait que je sois son "pygmalion" et elle, celle qui me permettait de garder la fraicheur de la jeunesse.
Et ca fonctionnait bien.
Elle etait dans l'amour fou, completement passionnel et integral;
moi j'essayais de conserver un peu de retenue, sachant par experience passées, que le l'amour devorant et ultra passionel n'etait jamais tres durable.
Elle disait amen à tout et avec envie...

Mais bien sur, avec le temps... mes conseils qu'elle reclamait et prenait en compte au debut son devenus des contraintes a ses yeux. et des phrases comme "oh, mais t'es chiant, laisse vivre mes experiences et me prendre mes murs toutes seule..."
quelque chose avait changé.
je viens de comprendre que nous avons construit une relation presque "paternelle" tout les deux... et qu'aujourd'hui elle est un epeu comme une adolescente se rebelant contre l'autorité parentale.

Tout ceci m'a exasperer... le bouillon s'est construit progressivement dans ma tête... jusqu'au jour ou j'ai peté un plomb.
Bien sur il n'etait pas possible pour moi a ce moment la de considerer que j'avais un probleme puisque c'etait la reaction a toute cette desinvolture et manque de responsabilité dont elle faisait preuve et qui me poussait a bout.
A coté de ça, tout etait au top et nous vivions un amour profond et entier, rien n'etait remis en cause pour autant.
Mais comme elle s'est excuser pour son comportement et promis de changer, je suis devenu plus exigeant avec elle... beaucoup trop exigeant. J'ai commencer a l'engueuler pour des toutes petites choses sans importances... je ne me suis pas rendu compte que j'etais trop extreme, que je mettais trop de pression. Nous sommes souvent trop aveugle enfermé dans la situation, incapable de voir clair et coincé dans notre cheminement qui nous parait legitime.

Cela a causer des conflit bien sur. Et mes crises de nerfs se sont repetées... mais nous n'en parlions pas.
Nous nous sommes dit qu'il fallait qu'on change certaines choses chacun pour etre heureux ensemble, mais sans parler des crises (surement parceque nous pensions tout les deux betement que ca allait de soi que si on changeait ce qui n'allait pas il n'y en aurait plus).

raz le bol complet, et suite a une derniere crise du genre, elle a decidé de partir... la pour le coup mettant en avant ma violence inacceptable qui lui faisait peur.
Jai, comme tout les hommes amoureux, tout fait pour la recuperer. me concentrant réellement sur ce qu'elle me repprochait, prenant conscience de la pression que je lui mettais et bien decider a vivre plus legerement, sans me prendre la tete pour la moindre petite chose, faire les veritables efforts qu'elle me demandait. . . Mais a aucun moment, je n'ai pris le probleme des crises en compte... J'ai occulté ce fait de ma reflexion.

elle est revenu au bout de 15 jours, nous nous sommes retrouvé comme au premier jour, dans un amour fou et tres beau, nous avions le coeur qui battait comme au premier instants.
Nous etions certain que tout allait désormais fonctionner. Prenant conscience de notre amour fou et de notre incapacité mutuelle a vivre sans l'autre... et puis nous sommes parti en vacance faire le tour de l'italie... c’était merveilleux... mais un soir tout a dégénéré, tout est parti d'une frustration et d'un petit mensonge de sa part...
je suis parti en vrille. nous étions au milieu de notre parcours touristique et je pense que sans qu'on se le dise, on a occulter cette soiree, pour profiter de ses bons moments que nous passions, nous n'en avons pas reparlé.
Nous sommes rentré, la vie a continué un peu. puis cette semaine j'ai repiqué une crise... Oui elle a mal agit, oui elle n'a pas pris conscience du stress et de l'anxieté que je pouvais ressentir (financierement un peu delicat et incertain pour l'avenir, ca me pese et je me met beaucoup de pression)... mais ca ne meritait pas les insultes et la violence que j'ai pu exprimé envers elle.

Aujourd'hui, elle a peur de moi, ce n'est forcement pas vivable.
Elle repartit chez ses parents, me disant une nouvelle fois que c'etait terminé.
Elle est dans une colere aveuglante donc pour le moment il n'y a rien a faire, même si je pense que ca pourra s'arranger et qu'on pourra ensemble prendre notre probleme a bras le corps et le combattre ensemble.
Je l'a comprend, on ne se parle pas comme ça lorsque l'on s'aime.
Je n'arrive même pas a comprendre comment je peux faire autant de mal a la personne que j'aime le plus au monde... je me hais.

je reve de serenité, de calme, d'une vie amoureuse tranquille.

Je veux que tout cela cesse.
Mais je ne veux pas non plus qu'on laisse tomber une histoire aussi belle comme ça, sans se battre un peu.

Je sais que le probleme vient de moi (meme si bien sur les elements declancheurs viennent d'elle) et que je ne dois plus jamais agir ainsi. il y a d'autre façon d'exprimer ses angoisses ses coleres. elle m'aime, elle m'ecoutera si je ne lui fait plus peur.
Je vais me battre pour evoluer et pour sauver notre amour... et puis si c'est trop tard... et bien... être pret pour le prochain.

pardon pour ce roman.
Eric.
 
bloodflowers a dit:
bonjour,
Si l'on m'avait dis que je m'inscrirai sur un forum de manucure un jour... je ne l'aurai pas cru... Je suis un homme.
je suis tombé sur ce post en recherchant des solutions a mon probleme. j'ai quasiment tout lu et j'ai finalement trouvé quelques reponses grace a tous vos commentaires.
J'ai pleuré aussi...
j'ai decidé de me jeter dans la gueule du loup > vous.

Le personnage qui est décrit ici me ressemble beaucoup, c'est effrayant. Hormis le fait que je ne donne pas de coup a ma chérie.
Ce n'est pas pour autant que je ne me considère pas comme violent.

J'ai des crises de nerfs terribles, ou je me met a crier, les yeux noirs...
la derniere fois j'ai même attrapé trés fort les bras de mon aimée... je l'ai insulté. Ce qui est deja une violence inacceptable.
Je lui fais peur... oui, la personne qu'elle aime le plus au monde lui fait peur. C'est tellement terrible.

Ce qui est le plus terrible, c'est de lire dans vos commentaires que ce pourrait être irrémediable... Si c'etait vraiment le cas, autant aller me pendre tout de suite!

Je viens chercher des éléments de réponses chez vous les filles, je ne prendrai même pas mal celles qui me diront "degage connard, t'as rien a faire ici", car finalement, je représente le diable a vos yeux (et pour etre honnête, aux miens aussi).
Peut être pourrai-je également vous apporté la vision masculine sur ce genre d'histoires qui sait...

Le fait est que oui, moi aussi je suis comme ça. Mais je veux que ça change ! J'ai cru pouvoir m'en sortir tout seul, ayant trouvé pas mal d’éléments de réponse en réfléchissant et posant par écrit ce que je ressentais... j'ai cru arriver a changer sans d'autre aide.
Je me suis trompé, j'ai échoué... Je me hais.
Je viens de prendre rendez-vous chez mon médecin pour qu'il me prescrive des consultations chez un spécialiste de la psychanalyse cognitive comportementale. J’espère vraiment y trouver des solution a mon problème, sinon je vais gâcher ma vie et finir seul comme un gros con que je suis (en plus de faire du mal aux autres).

J’espère qu'un jour je pourrai vous dire "Si ! c'est possible de changer, ce n'est pas une fatalité!" aujourd'hui je n'oserai pas en être aussi sur.

pour celles que ca pourra intéresser, je vais préciser mon contexte.

Nous sommes ensemble depuis un an et demi.
Elle etait la petite ami d'un "pote" à moi, que je ne voyais finalement que lors de soirées (boites, repas etc). elle m'a tourné autour, n'etant pas trés epanouie dans son couple, pendant presque un an. elle a eu une sorte de coup de foudre la premiere fois qu'elle m'a vu et ca ne l'a jamais laché. elle ne me laissait pas indifferente mais pour moi il etait hors de question de "trahir" un "pote" pour une coucherie, il y a bien assez de filles ailleurs pour cela. j'ai resisté un an... avant qu'elle ne me fasse succomber.
cette periode n'a pas été facile dans mon entourage et nous avons passé 2/3 mois assez difficiles (je vous passe les details). Mais ca en valait la peine.
Un fait que je dois vous signalez important (meme si j'aimerai qu'on ne s'attarde pas trop dessus), j'avais 37ans, elle 22. (mais grace au ciel, j'en parait bien moins :) et elle est bien plus mature que d'autres filles du même age).
J'habitais en province, meme si je passais bcp de temps sur Paris et voyageait aussi beaucoup par l'activité qui me fait vivre.
apres un mois passés chez un ami qui nous pretait son appart et deux mois d'ete a voyager à deux nous n'avions pas d'autres solution que d'emmenager ensemble tout de suite car les apparts a Paris sont tellement chers, et elle entamant sa derniere annee d'etude... même si j'aurai preferé que l'on prenne le temps chacun chez soi avant d'emmenager, ce n'etait pas possible.
Ca fait maintenant un an que nous partageaons ce petit appartement de 50m2.

Au debut tout allait pour le mieux, je decouvrait une jeune fille qui me demontrait jour apres jour qu'elle n'etait pas qu'une jolie poupée de boite de nuit, elle s'interressait a beaucoup de chose, elle etait curieuse... elle voulait que je sois son "pygmalion" et elle, celle qui me permettait de garder la fraicheur de la jeunesse.
Et ca fonctionnait bien.
Elle etait dans l'amour fou, completement passionnel et integral;
moi j'essayais de conserver un peu de retenue, sachant par experience passées, que le l'amour devorant et ultra passionel n'etait jamais tres durable.
Elle disait amen à tout et avec envie...

Mais bien sur, avec le temps... mes conseils qu'elle reclamait et prenait en compte au debut son devenus des contraintes a ses yeux. et des phrases comme "oh, mais t'es chiant, laisse vivre mes experiences et me prendre mes murs toutes seule..."
quelque chose avait changé.
je viens de comprendre que nous avons construit une relation presque "paternelle" tout les deux... et qu'aujourd'hui elle est un epeu comme une adolescente se rebelant contre l'autorité parentale.

Tout ceci m'a exasperer... le bouillon s'est construit progressivement dans ma tête... jusqu'au jour ou j'ai peté un plomb.
Bien sur il n'etait pas possible pour moi a ce moment la de considerer que j'avais un probleme puisque c'etait la reaction a toute cette desinvolture et manque de responsabilité dont elle faisait preuve et qui me poussait a bout.
A coté de ça, tout etait au top et nous vivions un amour profond et entier, rien n'etait remis en cause pour autant.
Mais comme elle s'est excuser pour son comportement et promis de changer, je suis devenu plus exigeant avec elle... beaucoup trop exigeant. J'ai commencer a l'engueuler pour des toutes petites choses sans importances... je ne me suis pas rendu compte que j'etais trop extreme, que je mettais trop de pression. Nous sommes souvent trop aveugle enfermé dans la situation, incapable de voir clair et coincé dans notre cheminement qui nous parait legitime.

Cela a causer des conflit bien sur. Et mes crises de nerfs se sont repetées... mais nous n'en parlions pas.
Nous nous sommes dit qu'il fallait qu'on change certaines choses chacun pour etre heureux ensemble, mais sans parler des crises (surement parceque nous pensions tout les deux betement que ca allait de soi que si on changeait ce qui n'allait pas il n'y en aurait plus).

raz le bol complet, et suite a une derniere crise du genre, elle a decidé de partir... la pour le coup mettant en avant ma violence inacceptable qui lui faisait peur.
Jai, comme tout les hommes amoureux, tout fait pour la recuperer. me concentrant réellement sur ce qu'elle me repprochait, prenant conscience de la pression que je lui mettais et bien decider a vivre plus legerement, sans me prendre la tete pour la moindre petite chose, faire les veritables efforts qu'elle me demandait. . . Mais a aucun moment, je n'ai pris le probleme des crises en compte... J'ai occulté ce fait de ma reflexion.

elle est revenu au bout de 15 jours, nous nous sommes retrouvé comme au premier jour, dans un amour fou et tres beau, nous avions le coeur qui battait comme au premier instants.
Nous etions certain que tout allait désormais fonctionner. Prenant conscience de notre amour fou et de notre incapacité mutuelle a vivre sans l'autre... et puis nous sommes parti en vacance faire le tour de l'italie... c’était merveilleux... mais un soir tout a dégénéré, tout est parti d'une frustration et d'un petit mensonge de sa part...
je suis parti en vrille. nous étions au milieu de notre parcours touristique et je pense que sans qu'on se le dise, on a occulter cette soiree, pour profiter de ses bons moments que nous passions, nous n'en avons pas reparlé.
Nous sommes rentré, la vie a continué un peu. puis cette semaine j'ai repiqué une crise... Oui elle a mal agit, oui elle n'a pas pris conscience du stress et de l'anxieté que je pouvais ressentir (financierement un peu delicat et incertain pour l'avenir, ca me pese et je me met beaucoup de pression)... mais ca ne meritait pas les insultes et la violence que j'ai pu exprimé envers elle.

Aujourd'hui, elle a peur de moi, ce n'est forcement pas vivable.
Elle repartit chez ses parents, me disant une nouvelle fois que c'etait terminé.
Elle est dans une colere aveuglante donc pour le moment il n'y a rien a faire, même si je pense que ca pourra s'arranger et qu'on pourra ensemble prendre notre probleme a bras le corps et le combattre ensemble.
Je l'a comprend, on ne se parle pas comme ça lorsque l'on s'aime.
Je n'arrive même pas a comprendre comment je peux faire autant de mal a la personne que j'aime le plus au monde... je me hais.

je reve de serenité, de calme, d'une vie amoureuse tranquille.

Je veux que tout cela cesse.
Mais je ne veux pas non plus qu'on laisse tomber une histoire aussi belle comme ça, sans se battre un peu.

Je sais que le probleme vient de moi (meme si bien sur les elements declancheurs viennent d'elle) et que je ne dois plus jamais agir ainsi. il y a d'autre façon d'exprimer ses angoisses ses coleres. elle m'aime, elle m'ecoutera si je ne lui fait plus peur.
Je vais me battre pour evoluer et pour sauver notre amour... et puis si c'est trop tard... et bien... être pret pour le prochain.

pardon pour ce roman.
Eric.

Pfiou... Tu t'exprimes en tout cas très bien et comme disait mon psy faire sa propre analyse est déjà la moitié du chemin
Bon courage !
 
bonjour,
Si l'on m'avait dis que je m'inscrirai sur un forum de manucure un jour... je ne l'aurai pas cru... Je suis un homme.
je suis tombé sur ce post en recherchant des solutions a mon probleme. j'ai quasiment tout lu et j'ai finalement trouvé quelques reponses grace a tous vos commentaires.
J'ai pleuré aussi...
j'ai decidé de me jeter dans la gueule du loup > vous.

Le personnage qui est décrit ici me ressemble beaucoup, c'est effrayant. Hormis le fait que je ne donne pas de coup a ma chérie.
Ce n'est pas pour autant que je ne me considère pas comme violent.

J'ai des crises de nerfs terribles, ou je me met a crier, les yeux noirs...
la derniere fois j'ai même attrapé trés fort les bras de mon aimée... je l'ai insulté. Ce qui est deja une violence inacceptable.
Je lui fais peur... oui, la personne qu'elle aime le plus au monde lui fait peur. C'est tellement terrible.

Ce qui est le plus terrible, c'est de lire dans vos commentaires que ce pourrait être irrémediable... Si c'etait vraiment le cas, autant aller me pendre tout de suite!

Je viens chercher des éléments de réponses chez vous les filles, je ne prendrai même pas mal celles qui me diront "degage connard, t'as rien a faire ici", car finalement, je représente le diable a vos yeux (et pour etre honnête, aux miens aussi).
Peut être pourrai-je également vous apporté la vision masculine sur ce genre d'histoires qui sait...

Le fait est que oui, moi aussi je suis comme ça. Mais je veux que ça change ! J'ai cru pouvoir m'en sortir tout seul, ayant trouvé pas mal d’éléments de réponse en réfléchissant et posant par écrit ce que je ressentais... j'ai cru arriver a changer sans d'autre aide.
Je me suis trompé, j'ai échoué... Je me hais.
Je viens de prendre rendez-vous chez mon médecin pour qu'il me prescrive des consultations chez un spécialiste de la psychanalyse cognitive comportementale. J’espère vraiment y trouver des solution a mon problème, sinon je vais gâcher ma vie et finir seul comme un gros con que je suis (en plus de faire du mal aux autres).

J’espère qu'un jour je pourrai vous dire "Si ! c'est possible de changer, ce n'est pas une fatalité!" aujourd'hui je n'oserai pas en être aussi sur.

pour celles que ca pourra intéresser, je vais préciser mon contexte.

Nous sommes ensemble depuis un an et demi.
Elle etait la petite ami d'un "pote" à moi, que je ne voyais finalement que lors de soirées (boites, repas etc). elle m'a tourné autour, n'etant pas trés epanouie dans son couple, pendant presque un an. elle a eu une sorte de coup de foudre la premiere fois qu'elle m'a vu et ca ne l'a jamais laché. elle ne me laissait pas indifferente mais pour moi il etait hors de question de "trahir" un "pote" pour une coucherie, il y a bien assez de filles ailleurs pour cela. j'ai resisté un an... avant qu'elle ne me fasse succomber.
cette periode n'a pas été facile dans mon entourage et nous avons passé 2/3 mois assez difficiles (je vous passe les details). Mais ca en valait la peine.
Un fait que je dois vous signalez important (meme si j'aimerai qu'on ne s'attarde pas trop dessus), j'avais 37ans, elle 22. (mais grace au ciel, j'en parait bien moins :) et elle est bien plus mature que d'autres filles du même age).
J'habitais en province, meme si je passais bcp de temps sur Paris et voyageait aussi beaucoup par l'activité qui me fait vivre.
apres un mois passés chez un ami qui nous pretait son appart et deux mois d'ete a voyager à deux nous n'avions pas d'autres solution que d'emmenager ensemble tout de suite car les apparts a Paris sont tellement chers, et elle entamant sa derniere annee d'etude... même si j'aurai preferé que l'on prenne le temps chacun chez soi avant d'emmenager, ce n'etait pas possible.
Ca fait maintenant un an que nous partageaons ce petit appartement de 50m2.

Au debut tout allait pour le mieux, je decouvrait une jeune fille qui me demontrait jour apres jour qu'elle n'etait pas qu'une jolie poupée de boite de nuit, elle s'interressait a beaucoup de chose, elle etait curieuse... elle voulait que je sois son "pygmalion" et elle, celle qui me permettait de garder la fraicheur de la jeunesse.
Et ca fonctionnait bien.
Elle etait dans l'amour fou, completement passionnel et integral;
moi j'essayais de conserver un peu de retenue, sachant par experience passées, que le l'amour devorant et ultra passionel n'etait jamais tres durable.
Elle disait amen à tout et avec envie...

Mais bien sur, avec le temps... mes conseils qu'elle reclamait et prenait en compte au debut son devenus des contraintes a ses yeux. et des phrases comme "oh, mais t'es chiant, laisse vivre mes experiences et me prendre mes murs toutes seule..."
quelque chose avait changé.
je viens de comprendre que nous avons construit une relation presque "paternelle" tout les deux... et qu'aujourd'hui elle est un epeu comme une adolescente se rebelant contre l'autorité parentale.

Tout ceci m'a exasperer... le bouillon s'est construit progressivement dans ma tête... jusqu'au jour ou j'ai peté un plomb.
Bien sur il n'etait pas possible pour moi a ce moment la de considerer que j'avais un probleme puisque c'etait la reaction a toute cette desinvolture et manque de responsabilité dont elle faisait preuve et qui me poussait a bout.
A coté de ça, tout etait au top et nous vivions un amour profond et entier, rien n'etait remis en cause pour autant.
Mais comme elle s'est excuser pour son comportement et promis de changer, je suis devenu plus exigeant avec elle... beaucoup trop exigeant. J'ai commencer a l'engueuler pour des toutes petites choses sans importances... je ne me suis pas rendu compte que j'etais trop extreme, que je mettais trop de pression. Nous sommes souvent trop aveugle enfermé dans la situation, incapable de voir clair et coincé dans notre cheminement qui nous parait legitime.

Cela a causer des conflit bien sur. Et mes crises de nerfs se sont repetées... mais nous n'en parlions pas.
Nous nous sommes dit qu'il fallait qu'on change certaines choses chacun pour etre heureux ensemble, mais sans parler des crises (surement parceque nous pensions tout les deux betement que ca allait de soi que si on changeait ce qui n'allait pas il n'y en aurait plus).

raz le bol complet, et suite a une derniere crise du genre, elle a decidé de partir... la pour le coup mettant en avant ma violence inacceptable qui lui faisait peur.
Jai, comme tout les hommes amoureux, tout fait pour la recuperer. me concentrant réellement sur ce qu'elle me repprochait, prenant conscience de la pression que je lui mettais et bien decider a vivre plus legerement, sans me prendre la tete pour la moindre petite chose, faire les veritables efforts qu'elle me demandait. . . Mais a aucun moment, je n'ai pris le probleme des crises en compte... J'ai occulté ce fait de ma reflexion.

elle est revenu au bout de 15 jours, nous nous sommes retrouvé comme au premier jour, dans un amour fou et tres beau, nous avions le coeur qui battait comme au premier instants.
Nous etions certain que tout allait désormais fonctionner. Prenant conscience de notre amour fou et de notre incapacité mutuelle a vivre sans l'autre... et puis nous sommes parti en vacance faire le tour de l'italie... c’était merveilleux... mais un soir tout a dégénéré, tout est parti d'une frustration et d'un petit mensonge de sa part...
je suis parti en vrille. nous étions au milieu de notre parcours touristique et je pense que sans qu'on se le dise, on a occulter cette soiree, pour profiter de ses bons moments que nous passions, nous n'en avons pas reparlé.
Nous sommes rentré, la vie a continué un peu. puis cette semaine j'ai repiqué une crise... Oui elle a mal agit, oui elle n'a pas pris conscience du stress et de l'anxieté que je pouvais ressentir (financierement un peu delicat et incertain pour l'avenir, ca me pese et je me met beaucoup de pression)... mais ca ne meritait pas les insultes et la violence que j'ai pu exprimé envers elle.

Aujourd'hui, elle a peur de moi, ce n'est forcement pas vivable.
Elle repartit chez ses parents, me disant une nouvelle fois que c'etait terminé.
Elle est dans une colere aveuglante donc pour le moment il n'y a rien a faire, même si je pense que ca pourra s'arranger et qu'on pourra ensemble prendre notre probleme a bras le corps et le combattre ensemble.
Je l'a comprend, on ne se parle pas comme ça lorsque l'on s'aime.
Je n'arrive même pas a comprendre comment je peux faire autant de mal a la personne que j'aime le plus au monde... je me hais.

je reve de serenité, de calme, d'une vie amoureuse tranquille.

Je veux que tout cela cesse.
Mais je ne veux pas non plus qu'on laisse tomber une histoire aussi belle comme ça, sans se battre un peu.

Je sais que le probleme vient de moi (meme si bien sur les elements declancheurs viennent d'elle) et que je ne dois plus jamais agir ainsi. il y a d'autre façon d'exprimer ses angoisses ses coleres. elle m'aime, elle m'ecoutera si je ne lui fait plus peur.
Je vais me battre pour evoluer et pour sauver notre amour... et puis si c'est trop tard... et bien... être pret pour le prochain.

pardon pour ce roman.
Eric.

Bonjour Eric,merci de ta participation et contente que tu aies pu trouvé ici des choses qui font écho à ton histoire...ton témoignage apporte à tout le monde!
reconnaitre ses torts c'est très bien,se flageller non.Tu es conscient d'avoir un problème et comme disait véronique,une personne très sensée,c'est déja la moitié du chemin de fait.Je pense qu'il est le symbole d'une situation qui ne te convient plus mais que tu t'en veux de devoir changer.Les responasbilitées ne sont elles pas trop sur tes seules épaules?as tu été habitué à communiquer tes manques et tes souffrances dans la passé?ton entourage familial te l'a t il apprit l'a t il fait autrement que par la casse et les cris?
Quel que soit votre mode de vie on a besoin homme ou femme de sentire que quelques fois on peut lacher et se reposer un peu sur l'autre.Assumer le couple ,le foyer ca reste beaucoup de pression,trop.
Tu l'aimes il n'en fait aucun doute et peut être à tout prix.
Je comprends aussi sa peur et sa "fuite".t'a t 'elle proposé de t'accompagner chez un psy?je pense qu'en effet voir un specialiste de ton coté puis ensemble serait une tres bonne solution.Dis lui que tu en as besoin pour te "soigner" ,puis le fait qu'un professionnel lui explique vraiment ce qu'il se passe pour toi,que ca se "guerrit",pourrait lui permettre de voir les choses vraiment autrement malgré sa colère sur le moment.
Beaucoup de courage en tout cas,tu sembles etre quelqu'un de bien ,tu le merites;Si tu le veux vraiment, tu y arriveras,sans aucun doute!
 
bloodflowers a dit:
bonjour,
Si l'on m'avait dis que je m'inscrirai sur un forum de manucure un jour... je ne l'aurai pas cru... Je suis un homme.
je suis tombé sur ce post en recherchant des solutions a mon probleme. j'ai quasiment tout lu et j'ai finalement trouvé quelques reponses grace a tous vos commentaires.
J'ai pleuré aussi...
j'ai decidé de me jeter dans la gueule du loup > vous.

Le personnage qui est décrit ici me ressemble beaucoup, c'est effrayant. Hormis le fait que je ne donne pas de coup a ma chérie.
Ce n'est pas pour autant que je ne me considère pas comme violent.

J'ai des crises de nerfs terribles, ou je me met a crier, les yeux noirs...
la derniere fois j'ai même attrapé trés fort les bras de mon aimée... je l'ai insulté. Ce qui est deja une violence inacceptable.
Je lui fais peur... oui, la personne qu'elle aime le plus au monde lui fait peur. C'est tellement terrible.

Ce qui est le plus terrible, c'est de lire dans vos commentaires que ce pourrait être irrémediable... Si c'etait vraiment le cas, autant aller me pendre tout de suite!

Je viens chercher des éléments de réponses chez vous les filles, je ne prendrai même pas mal celles qui me diront "degage connard, t'as rien a faire ici", car finalement, je représente le diable a vos yeux (et pour etre honnête, aux miens aussi).
Peut être pourrai-je également vous apporté la vision masculine sur ce genre d'histoires qui sait...

Le fait est que oui, moi aussi je suis comme ça. Mais je veux que ça change ! J'ai cru pouvoir m'en sortir tout seul, ayant trouvé pas mal d’éléments de réponse en réfléchissant et posant par écrit ce que je ressentais... j'ai cru arriver a changer sans d'autre aide.
Je me suis trompé, j'ai échoué... Je me hais.
Je viens de prendre rendez-vous chez mon médecin pour qu'il me prescrive des consultations chez un spécialiste de la psychanalyse cognitive comportementale. J’espère vraiment y trouver des solution a mon problème, sinon je vais gâcher ma vie et finir seul comme un gros con que je suis (en plus de faire du mal aux autres).

J’espère qu'un jour je pourrai vous dire "Si ! c'est possible de changer, ce n'est pas une fatalité!" aujourd'hui je n'oserai pas en être aussi sur.

pour celles que ca pourra intéresser, je vais préciser mon contexte.

Nous sommes ensemble depuis un an et demi.
Elle etait la petite ami d'un "pote" à moi, que je ne voyais finalement que lors de soirées (boites, repas etc). elle m'a tourné autour, n'etant pas trés epanouie dans son couple, pendant presque un an. elle a eu une sorte de coup de foudre la premiere fois qu'elle m'a vu et ca ne l'a jamais laché. elle ne me laissait pas indifferente mais pour moi il etait hors de question de "trahir" un "pote" pour une coucherie, il y a bien assez de filles ailleurs pour cela. j'ai resisté un an... avant qu'elle ne me fasse succomber.
cette periode n'a pas été facile dans mon entourage et nous avons passé 2/3 mois assez difficiles (je vous passe les details). Mais ca en valait la peine.
Un fait que je dois vous signalez important (meme si j'aimerai qu'on ne s'attarde pas trop dessus), j'avais 37ans, elle 22. (mais grace au ciel, j'en parait bien moins :) et elle est bien plus mature que d'autres filles du même age).
J'habitais en province, meme si je passais bcp de temps sur Paris et voyageait aussi beaucoup par l'activité qui me fait vivre.
apres un mois passés chez un ami qui nous pretait son appart et deux mois d'ete a voyager à deux nous n'avions pas d'autres solution que d'emmenager ensemble tout de suite car les apparts a Paris sont tellement chers, et elle entamant sa derniere annee d'etude... même si j'aurai preferé que l'on prenne le temps chacun chez soi avant d'emmenager, ce n'etait pas possible.
Ca fait maintenant un an que nous partageaons ce petit appartement de 50m2.

Au debut tout allait pour le mieux, je decouvrait une jeune fille qui me demontrait jour apres jour qu'elle n'etait pas qu'une jolie poupée de boite de nuit, elle s'interressait a beaucoup de chose, elle etait curieuse... elle voulait que je sois son "pygmalion" et elle, celle qui me permettait de garder la fraicheur de la jeunesse.
Et ca fonctionnait bien.
Elle etait dans l'amour fou, completement passionnel et integral;
moi j'essayais de conserver un peu de retenue, sachant par experience passées, que le l'amour devorant et ultra passionel n'etait jamais tres durable.
Elle disait amen à tout et avec envie...

Mais bien sur, avec le temps... mes conseils qu'elle reclamait et prenait en compte au debut son devenus des contraintes a ses yeux. et des phrases comme "oh, mais t'es chiant, laisse vivre mes experiences et me prendre mes murs toutes seule..."
quelque chose avait changé.
je viens de comprendre que nous avons construit une relation presque "paternelle" tout les deux... et qu'aujourd'hui elle est un epeu comme une adolescente se rebelant contre l'autorité parentale.

Tout ceci m'a exasperer... le bouillon s'est construit progressivement dans ma tête... jusqu'au jour ou j'ai peté un plomb.
Bien sur il n'etait pas possible pour moi a ce moment la de considerer que j'avais un probleme puisque c'etait la reaction a toute cette desinvolture et manque de responsabilité dont elle faisait preuve et qui me poussait a bout.
A coté de ça, tout etait au top et nous vivions un amour profond et entier, rien n'etait remis en cause pour autant.
Mais comme elle s'est excuser pour son comportement et promis de changer, je suis devenu plus exigeant avec elle... beaucoup trop exigeant. J'ai commencer a l'engueuler pour des toutes petites choses sans importances... je ne me suis pas rendu compte que j'etais trop extreme, que je mettais trop de pression. Nous sommes souvent trop aveugle enfermé dans la situation, incapable de voir clair et coincé dans notre cheminement qui nous parait legitime.

Cela a causer des conflit bien sur. Et mes crises de nerfs se sont repetées... mais nous n'en parlions pas.
Nous nous sommes dit qu'il fallait qu'on change certaines choses chacun pour etre heureux ensemble, mais sans parler des crises (surement parceque nous pensions tout les deux betement que ca allait de soi que si on changeait ce qui n'allait pas il n'y en aurait plus).

raz le bol complet, et suite a une derniere crise du genre, elle a decidé de partir... la pour le coup mettant en avant ma violence inacceptable qui lui faisait peur.
Jai, comme tout les hommes amoureux, tout fait pour la recuperer. me concentrant réellement sur ce qu'elle me repprochait, prenant conscience de la pression que je lui mettais et bien decider a vivre plus legerement, sans me prendre la tete pour la moindre petite chose, faire les veritables efforts qu'elle me demandait. . . Mais a aucun moment, je n'ai pris le probleme des crises en compte... J'ai occulté ce fait de ma reflexion.

elle est revenu au bout de 15 jours, nous nous sommes retrouvé comme au premier jour, dans un amour fou et tres beau, nous avions le coeur qui battait comme au premier instants.
Nous etions certain que tout allait désormais fonctionner. Prenant conscience de notre amour fou et de notre incapacité mutuelle a vivre sans l'autre... et puis nous sommes parti en vacance faire le tour de l'italie... c’était merveilleux... mais un soir tout a dégénéré, tout est parti d'une frustration et d'un petit mensonge de sa part...
je suis parti en vrille. nous étions au milieu de notre parcours touristique et je pense que sans qu'on se le dise, on a occulter cette soiree, pour profiter de ses bons moments que nous passions, nous n'en avons pas reparlé.
Nous sommes rentré, la vie a continué un peu. puis cette semaine j'ai repiqué une crise... Oui elle a mal agit, oui elle n'a pas pris conscience du stress et de l'anxieté que je pouvais ressentir (financierement un peu delicat et incertain pour l'avenir, ca me pese et je me met beaucoup de pression)... mais ca ne meritait pas les insultes et la violence que j'ai pu exprimé envers elle.

Aujourd'hui, elle a peur de moi, ce n'est forcement pas vivable.
Elle repartit chez ses parents, me disant une nouvelle fois que c'etait terminé.
Elle est dans une colere aveuglante donc pour le moment il n'y a rien a faire, même si je pense que ca pourra s'arranger et qu'on pourra ensemble prendre notre probleme a bras le corps et le combattre ensemble.
Je l'a comprend, on ne se parle pas comme ça lorsque l'on s'aime.
Je n'arrive même pas a comprendre comment je peux faire autant de mal a la personne que j'aime le plus au monde... je me hais.

je reve de serenité, de calme, d'une vie amoureuse tranquille.

Je veux que tout cela cesse.
Mais je ne veux pas non plus qu'on laisse tomber une histoire aussi belle comme ça, sans se battre un peu.

Je sais que le probleme vient de moi (meme si bien sur les elements declancheurs viennent d'elle) et que je ne dois plus jamais agir ainsi. il y a d'autre façon d'exprimer ses angoisses ses coleres. elle m'aime, elle m'ecoutera si je ne lui fait plus peur.
Je vais me battre pour evoluer et pour sauver notre amour... et puis si c'est trop tard... et bien... être pret pour le prochain.

pardon pour ce roman.
Eric.

J ai l'impression de lire ma relation.., il est comme toi...
 
et bien K.rol, si je peux me permettre un conseil (suis-je vraiment bien placé pour ça...) c'est que si il prend conscience que c'est lui le probleme, que ca sorte de sa propre bouche "oui j'ai un probleme", tu peux entrevoir de l'espoir. Tant qu'il se figera dans les excuses a dire que tout vient de toi et que si tu n'etait pas comme ça il n'aurai pas ses exces, ne le croit pas car c'est faux.
Il est imperatif que ton homme soit pleinement conscient de sa situation et en mesure la gravité... si il commence a dire "ho mais tu exageres, ce n'est pas si grave que ça" c'est qu'il n'est pas pret a changer.
En revanche si tu sent qu'il est pret, ne le laisse pas gerer se probleme tout seul, epaule le aide le, travaillez ensemble sur des solutions, envisager sans plus attendre une therapie individuelle ou si il est reticent, therapie de couple (orientée sur son probleme).
Ne fais pas juste que de le pardonner et attendre de voir si ca va se reproduire, prends les devant meme si tout va mieux et impose lui de continuer a travailler sur lui meme.
On a trop tendance a vouloir oublier ce mauvais souvenir et a ne plus en parler, au contraire, il ne faut pas l'oublier et le garder en tete (meme si on prefererai penser a autre chose)... et puis un jour, si tout fonctionne bien, sera venu le temps de tourner cette page douloureuse et de commencer a oublier... mais pas trop vite.
 
bloodflowers a dit:
et bien K.rol, si je peux me permettre un conseil (suis-je vraiment bien placé pour ça...) c'est que si il prend conscience que c'est lui le probleme, que ca sorte de sa propre bouche "oui j'ai un probleme", tu peux entrevoir de l'espoir. Tant qu'il se figera dans les excuses a dire que tout vient de toi et que si tu n'etait pas comme ça il n'aurai pas ses exces, ne le croit pas car c'est faux.
Il est imperatif que ton homme soit pleinement conscient de sa situation et en mesure la gravité... si il commence a dire "ho mais tu exageres, ce n'est pas si grave que ça" c'est qu'il n'est pas pret a changer.
En revanche si tu sent qu'il est pret, ne le laisse pas gerer se probleme tout seul, epaule le aide le, travaillez ensemble sur des solutions, envisager sans plus attendre une therapie individuelle ou si il est reticent, therapie de couple (orientée sur son probleme).
Ne fais pas juste que de le pardonner et attendre de voir si ca va se reproduire, prends les devant meme si tout va mieux et impose lui de continuer a travailler sur lui meme.
On a trop tendance a vouloir oublier ce mauvais souvenir et a ne plus en parler, au contraire, il ne faut pas l'oublier et le garder en tete (meme si on prefererai penser a autre chose)... et puis un jour, si tout fonctionne bien, sera venu le temps de tourner cette page douloureuse et de commencer a oublier... mais pas trop vite.

Il avait commencer a voir un psy... Mais il a arreter car il a estimer n avoir aucun probleme et que certainement ca vient de moi... Et oui ...
 

Ca peut vous intéresser:

Haut