Bonjour,
Je suis infirmière et je suis choquée par ce que je vois. Je ne comprends pas que votre belle profession ne soit pas plus encadrée. A partir du moment où il y a effraction de l'épiderme on pourrait presque considérer le maquillage semi-permanent comme un geste médical ou paramédical.
Or, on lis ici qu'une jeune femme (qui va surement faire une formation de seulement 3 jours au tarif de 3 à 4000 euros) ne savais même pas qu'on ne pouvais pratiquer à domicile ! Elle pensait trimballer son dermographe de maison en maison sans problème pour l'hygiène et qui semble aussi étonnée qu'il faille un sol facilement désinfectable. Idem pour les murs : ça se désinfecte ! Dans un bloc opératoire ou un laboratoire on lave même le plafond...
Je me suis fais tatouer chez une "pro" avec formation de 3 jours qui n'a pas changé le papier sous mes fesses sur lequel on s'allonge, qui n'a pas lavé ses mains, n'a pas porté de gants, ne ma montré l'aiguille stérile, ne portais pas de charlotte ( et oui vous ouvrez la peau, donc s'il vous plait attachez vous cheveux et ne portez pas de maquillage)...le dermographe n'était pas sous plastique...j'arrête là. N'oubliez pas que l'on peux être porteur du HIV sans le savoir, et que l'hépatite B existe toujours !
Je me suis fais tatouer dans des conditions inadmissible et pour un contour des lèvres raté.
Les dermographes devraient avant tout être des artistes qui savent dessiner un visage, des lèvres, des sourcil sur un papier blanc. Qui ont le goût du détail...pas des esthéticienne ou des coiffeuse qui veulent alourdir leur porte monnaie.