Tombée sur un pervers narcissique

Pulpy-barbie

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Bonjour à tous et toutes,

je vous écris aujourd'hui pour vous livrer mon témoignage d'une histoire vécue avec un PN et vous inciter à vous poser les bonnes questions lorsque ça va pas (et même quand ça va!) dans votre couple.
J'étais jeune, j'avais 16 ans, lui 18 et j'en ai maintenant 24. Notre histoire a duré donc 8 ans. Notre histoire a déjà mal débuté, car on se parlait beaucoup (à l'époque sur msn) et me donner des surnoms affectueux, plus que ceux qui donnaient à ses amies ce qui me laissait penser qu'on commencait à avoir des sentiments l'un pour l'autre. Je m'absente 2 jours pour un week-end à Paris, il avait une copine quand je suis revenue chez moi. J'ai coupé le contact, et quand j'ai su que c'était fini entre eux, j'ai renoué avec lui. Il regrettait son geste et pour ma part "je lui parlais de mes copains alors il a laché l'affaire"alors je me suis dit ça arrive et on s'est mis ensemble. Là c'était une première manipulation mais je ne le savais pas encore.

Notre couple a eu des hauts, des bas, mais surtout des bas, et surtout après la 2è année...Je ne cessais de le quitter, quasiment pour un oui ou pour un non, car je voulais son respect, lui montrer qu'il ne pouvait agir de la sorte avec moi. J'avais 17 ans, je l'ai quitté momentanément et il m'a fait croire un soir qu'il avait une nouvelle copine, qu'il était au ciné avec elle qu'il lui faisait des calins et je l'ai appelée, hystérique en lui demandant si c'était vrai: "Oui c'est vrai". Ok, alors je me suis jetée dans les bras d'un autre le soir-même, c'était malsain, mais j'avais besoin de me venger, je m'en voulais d'avoir été prise pour une conne. J'ai failli me donner à lui. Il faut dire que pour moi, j'ai donné mon corps à mon copain, et c'était vraiment important pour moi et je croyais en l'amour unique et éternel, à l'image du couple de mes grands-parents. Alors je m'accrochais, peu importe ce qui arrivait. Puis, il est revenu, en disant que c'était faux, alors je lui ai pardonné. Mais peu de temps après j'ai du lui avouer mon "crime", il est devenu fou, il ne m'a pas parlé pendant un certain temps et puis est revenu mais ne cessait de m'en vouloir et de me reprocher mon acte, "ouiii j't'ai pardonné et t'en profites, j'aurais jamais du te pardonné". Là, c'est un bon exemple de culpabilisation. Je m'en voulais, je me sentais sale, indigne de lui et de son amour. Comment j'avais pu faire souffrir l'homme que j'aimais plus que tout, lui ne m'a jamais fait ça.
La situation s'est rapidement détérioré à partir du moment où je suis entrée dans une école de commerce, lui étant artisan, il ne comprenait pas pourquoi je faisais des études, "les études ça sert à rien". Là c'est le début de la dévalorisation. Dévalorisation de moi, de mes études (qu'est ce que j'suis débile de faire des études qui n'apportent rien n'est-ce pas?), mais aussi de lui ("ouais tu vas aller voir des beaux gosses riches là"). Alors je me disais qu'il n'avait pas confiance en lui, le pauvre, alors je le rassurais autant que possible jusqu'à ce que je me lasse de le rassurer pour les mêmes choses.
Pendant ce temps, il s'est endetté, toujours plus, a changé 3 ou 4 fois de voiture, et la dernière en date ressemblait limite à une limousine, sachant qu'il était déjà très endetté. Il lui fallait toujours mieux que les autres: la plus grosse voiture, le portable toujours dernier cri,etc. Et quand je lui disais "mais c'est raisonnable de t'acheter tout ça, t'es endetté..." "Non mais tkt j'ai un plan avec un pote, j'ai fait un échange, ça m'a presque rien coûté,etc". Il mentait, mais je ne pouvais rien prouver. Il était incapable d'assumer ses dettes financières, alors le banquier le harcelait, et il reportait sa responsabilité sur les autres. De plus, il m'appelait en pleurant limite, en disant "le banquier m'a appelé, je dois 600€ pour lundi, on est vendredi"... alors moi bien sûr, c'était mon homme, mon fiancé, alors je banquais, je lui pretais des sous, il faisait mine de les refuser, de pleurer mais finissait finalement par les accepter. Par contre il ne me parlait plus de me les rembourser par la suite. Alors je me disais "bon s'il m'en parle pas c'est qu'il peut pas pour l'instant, mais peut-être qu'il y pense, je ne vais pas lui répéter chaque jour".
Par la suite, il a commencé à mal me parler à me traiter de "p*te", de "con*nasse", que j'allais voir des mecs,etc. Je ne pouvais pas mettre de short très courts en été sans avoir droit à une crise, ni de leggings ou de survet' en velours, "on voit ton c*l". Comment j'ai pu accepter ça? Parce que j'étais amoureuse, je prenais ça pour de la jalousie, un peu abusée mais de la jalousie qui me prouvait qu'il tenait à moi. Mais c'était en fait clairement du manque de respect. Par ailleurs, je n'avais pas le droit d'avoir Facebook il me faisait la gueule. Et quand je lui disais qu'il avait facebook il me disait "nan mais je reçois juste des notifications, je l'utilise juste pour parler à mes cousins"...
Et puis il me tendait des pièges, il prêchait le faux pour savoir le vrai, et devenait parano. Un exemple, j'avais une tache blanche sur mon sac en rentrant des cours, il me disait que j'avais fait des choses pas très catholique. Autre exemple, il me disait "ouai j'tai attendu à la sortie des cours y a un mec qui est venu me voir qui m'a dit que tu draguais un mec" alors quand je lui demandais "qui c'était? à quoi il ressemblait?" "ben je sais pas il avait une casquette" ==> Réponse de façon très floue.
Il voulait toujours avoir raison, sans cesse, ne supporte pas la moindre critique et nie l'évidence. Par exemple je conduisais et me mettait sur la voie de droite dans un rond-point il me disait qu'il fallait que je me mette à gauche. Je lui ai répondu que mon moniteur à l'auto-école m'a appris ainsi et que par conséquent, étant donné que c'est son métier, je le croyais. Il se mettait alors dans une colère en disant que je croyais toujours plus les autres que lui.
Il croyait détenir l'absolue vérité, "ouais tu verras ce monde il part en sucette, on est tous manipulés".
Il a dit du mal de moi à mes parents, ses parents, ses amis, en disant que j'étais une hypocrite, qu'ils ne savaient pas tous ce que je lui avais fait, qu'ils ne savaient pas tout, que je manipulais,etc. Il faut dire qu'il a fait du charme à mes parents: des bouquets de fleurs pour ma mère, des visites à l'hôpital pour ma grand-mère,etc..

Vers la fin de notre histoire, je supportais de moins en moins cette situation et le quittais de façon plus fréquente et pour des périodes plus longues. Mais ses proches, ses amis, ne comprenaient pas pourquoi je le quittais, "elle est instable elle se fout de toi" ils devaient dire. Concernant mes rapports, pendant plusieurs années je n'avais plus envie de lui.. En fait je pense que mon corps essayait de me faire comprendre quelque chose ne tournait pas rond. Mais voilà, quand je refusais, Monsieur était déçu, voire même me faisait la gueule! Parce que je n'avais jamais envie, "tu te satisfais ailleurs ou quoi" me disait-il. Peut-être que j'étais trop prude? Quelque part, c'était du chantage affectif. Quand je cédais, je voyais son sourire satisfait, et inconsciemment, ça me dégoutait car je le voyais presque comme un prédateur qui a satisfait sa soif. Il obtenait de moi ce que je ne voulais pas de mon grès mais c'était mon "devoir conjugal" et je préférais me forcer un peu plutôt qu'il aille voir ailleurs. Il me voyait juste une soirée par semaine, et arrivait à me chercher des noises de sorte à ce qu'on se dispute. Enfait j'avais l'impression de devoir venir ce jour là juste pour l'assouvir, parce que le lendemain, pas question d'être avec moi, il doit voir son pote, travailler, remplir des papiers, aller chercher un truc,etc. J'étais devenu son objet, sa chose, il pouvait disposer de moi comme il le voulait quand il le voulait. Ces disputes devenaient de plus en plus violentes, il cassait des affaires chez moi, chez lui, mes affaires, m'a poussé plusieurs fois, m'occasionnant un gros trou dans une cuisse car j'étais tombée sur le coin d'un meuble. Et le pire c'est que je continuais de m'en vouloir car je l'avais peut-être provoquée pour qu'il agisse ainsi, j'avais peut-être pas trouvé les mots qu'il fallait pour le rassurer, je n'agissait pas "comme une femme qui rassure son mari" pour reprendre ses termes.


Je prenais conscience de tout ça, mais refusais de voir la vérité. Sa mère me disait qu'il fumait des joints, mais lui me soutenait que non, alors je le croyais. Son petit frère m'avait dit qu'il avait que je ne devais pas le fréquenter car on avait pas le même âge, il me soutenait qu'il n'avait jamais dit ça. Je le croyais parce que j'avais envie de voir ce que je voulais.

Et puis un jour, après une énième violente dispute, dans laquelle sa mère m'a défendu et demandé de partir. Je pleurais parce qu'il ne voulait pas que je parte, ça le faisait souffrir alors je disais à sa mère "nan svp je ne veux pas partir ça lui fait du mal". Bref à partir de ce moment là, c'était de trop, je ne pouvais plus supporter cette situation, malgré mon amour inconditionnel. J'ai pris conscience que je ne pouvais vivre dans cette situation toute ma vie, j'envisageais mon avenir avec lui mais il fallait qu'il change, je ne pouvais pas faire de projets avec lui parce qu'il était endetté. Alors je l'ai quitté, à bout de forces mais en lui disant ds mots très durs qui l'ont fait souffrir. Pendant plusieurs mois, il venait voir mes parents et je ne voulais plus lui parler, le voir, je ne lui disais carrément plus bonjour. Au bout de 3 mois après notre rupture il est revenu en me disant qu'il allait changé et je l'ai rembarré de façon méchante. Il a répondu alors "tu verras je vais me mettre avec quelqu'un d'autre alors". Je le croyais à peine jusqu'à ce que j'apprenne 3 mois plus tard qu'il avait quelqu'un d'autre. Je voulais rattraper le coup, tout était de ma faute si je l'avais perdu, je l'ai supplié et a fini par me bloqué comme si de rien n'était. En somme, il m'a brisé le coeur comme un monstre.

Jusqu'il y a peu, je ne comprenais pas. Moi je ne pouvais pas passer à autre chose, c'est lui que j'aimais, pas un autre, l'idée d'embrasser un autre mec me dégoutait même. Je m'en voulais à mort, et en même temps j'avais besoin de réponses. Comment après 8 ans, on peut passer comme ça d'une personne à l'autre sans aucun état d'âme. 9 mois qu'on ne s'est plus revu et en faisant des recherches pour trouver un moyen de me reconstruire, retrouver le bonheur grâce à des blogs de psychologies je suis tombée sur la définition du sociopathe et du pervers narcissique... et je reconnu chacun de ses traits. En fait je savais comment il était, mais je me disais qu'il était juste con, je ne me doutais pas qu'on pouvait mettre un mot sur ce type de comportement. Moi qui m'était battue pendant toutes ses années, j'avais l'impression d'avoir tout fait pour que notre couple marche et venait de prendre conscience qu'en fait ce n'était pas (uniquement) moi le problème, mais lui, peu importe ce que je faisais, j'étais de toute façon en tort. Je me disais juste qu'on avait des problèmes de couple, de communication, mais c'était bien plus: il était malade, avait un trouble de la personnalité.

Alors, pourquoi et comment j'ai pu supporter tout ça et rester avec lui malgré tout?
Déjà, ma personnalité, je suis apparemment un aimant à PN: je suis trèèès empathique, très sensible, j'aime donner de l'amour et en recevoir, j'étais accro à lui , j'avais un amour inconditionnel pour lui presque comme si je lui avais donné la vie. Je lui trouvais sans cesse des excuses "oh mais le pauvre il a des problèmes, il n'a pas confiance en lui, ses parents sont contre lui, etc".
Ensuite, de son côté, il savait y faire. Il fait en sorte de convenir à ce que vous voulez en utilisant vos principes moraux (pour moi, c'était la perte de ma virginité entre autres), il donne l'impression d'être toujours là pour vous dans les pires épreuves, vous faits des cadeaux, il est romantique à souhait, il dit que "vous êtes la femme de sa vie, qu'il veut faire sa vie avec vous, qu'il veut des enfants avec vous et se marier avec vous". Ce que j'aimais chez lui aussi c'était son extrême sensibilité, quand je l'avais quitté, il pleurait, quand je n'étais pas là il était pas bien, il était triste, faisait la gueule (enfin au début!!). Il prenait soin de moi, que je ne prenne pas froid, j'étais la plus belle, la seule qui est belle et qu'il voyait,etc. Et surtout, quand on s'engueulait, il s'excusait en disant qu'il allait changer mais il ne changeait jamais.

Mais sachez que pour les PN, vous n'êtes en réalité rien, une proie, une victime tout au plus, auquel il est plus ou moins attaché. Il reste avec vous jusqu'à votre complet épuisement et quand il a tout obtenu, il passe à une autre proie. Il n'a aucun scrupule, ingrat, n'a aucun respect. Il ne sait pas aimé sans haïr, sans dénigrer les autres. Là je vous ai décris la partie immergée de l'iceberg, mais il y a toute la partie sous l'eau, que je n'ai pas vu, et que je ne saurai jamais, peut-être draguait il ses amies (maintenant qu'on y pense j'avais vu qu'il avait dit à sa meilleure amie qu'elle était belle et qu'il l'aimait) il fréquentait une autre fille quand il était avec moi, il a du dire à sa nouvelle copine tout le mal que je lui avais fait, que je devais être folle, etc. Mon tort, c'est que je voyais qu'une image illusoire qu'il me donnait, je ne le fliquais pas et je lui faisais confiance les yeux fermés.

Bref, merci à tous ceux qui ont lu mon témoignage, c'est peut-être une perte de temps pour vous au vu de la longueur mais croyez moi si j'avais lu un témoignage de la sorte avant peut être que j'aurais eu le déclic avant d'être détruite.

Le seul truc qui me console un peu c'est que je ressens presque de la pitié pour lui (ah, empathie quand tu nous tiens). Il a peut-être connu l'amour mais ne le connaîtra plus jamais. Il ne connaîtra jamais le bonheur, la stabilité, il aura toujours des problèmes (notamment financiers). J'espère que ses futures victimes ne seront pas aussi bêtes que je ne l'ai était et auront un peu plus de respect pour elles-mêmes.

 
Bon courage et merci pour ton témoignage
je pense que cela peut aider certaines car malheureusement il y a beaucoup de cas :(
 
C'est fou comme tu viens de raconter mon histoire
Bon courage à toi et merci pour ton témoignage......... j espère que aujourd'hui tu as la paix ce qui n'est pas mon cas. Je suis harcelée constamment pourtant il l'a sa nouvelle proie!!!!!!!!!!
 
Il est grillé tu as compris son attitude c'est une personne sûrement mal dans sa peau qui ce sens exister en fesant du mal aux autres ,il ne sais rien faire d'autre que dominer vouloir prendre le contrôle des autres ce fera demasquer tot ou tard apres plus personne ne lui parlera

C'est vrai que 'ces personnes la font pitié au fond il a un grand mal être en eux mais ne savent quetre rester méchant ,ingrat ,profiteur ,menteur ,calculateur ,faux ,hypocrite,pas sincère ,colérique ,gentil par intérêt ,repporte toujours la faute aux autre cela n'est jamais de leur faute

Après a eux de voir d'où vient ce mal être il ne sont pas prêt a entendre que le problème vient d'eux ne veulent pas évoluer est changer qui reste avec leur négativité ces personne toxique n'iront pas bien loin il aime trop leur petite personne ce sont eux le nombril du monde il n'y a que eux qui sont bien les autres sont nul


Sans compter que parfois ils sont lucide est vont dire d'eux même dans leur conversation je ne suis rien ,je ne vaux rien ,je ne sais rien faire
Ils sont sincère la maintenant sur le coup ,mais leur côté pourris reprend le dessus


Il a aussi des femmes perverse narcissique avec les mêmes trait caractere que les hommes pervers narcissique imbu de leur personne méchante ,fausse ,intéressé ,qui denigre les autres ,conflictuelle ,jalouse maladive ,envieuse hypocrite

Ce sont des personnes toxique on peut rencontrer partout au travail ,famille ,amis etc
 
Il sont pas prêt a allez un psy ,trop peur d'être démasqué
Le mieux est que deux narcissique ce rencontre ne ce supporteront pas ils ont les mêmes défaut

Surtout coupe toi de celui la c'est déjà bien que tu as compris son attitude avec le temps tu arrivera a tourner la page est tu rencontrera des bonnes personnes le faite que tu as de la pitié pour lui montre que tu es entrain amortir le mal qui t'a fait est tu a s évoluer que de rester avec la rancœur contre lui tu n'aurais pas pu avancer
Avec le temps tu apprendra sûrement qui a fait d'autres crasse aux autres qui ne sais faire que ça
 
Il déteste tout le monde toujours dans le conflit on une haine pas possible envers les autres font tout pour isoler leur proie afin de les isoler

Sans compter leur grand discours savent mieux que tout le monde parfois cela est bidon il parle dans le vent ,ce prend pour le meilleur ce mens a lui même ,est détestable avec les autres ,est surtout d'un prétentieux ,

Sans compter que les pervers ou perverse laisse la merde aux autres quand il a un problèmes ils ce sauvent n'assume pas
On un rapport superficiel avec l'argent la frime, le luxe ,pparader ,quand ils peuvent sous tirer des sous sur le dos des autres trouveront n'importe quel prétexte pour profiter jusqu'au bout de la personne des intéressé ce sont des personnes vénal





Vive dans le mensonge sont sacré mithomane vive dans l'illusion



Que le mieux quand on découvre leur jeu est couper de ce genre personne il a que ça comme solution
 
Je trouve dommage qu'il existe ce type d'homme et de femme mais c'est malheureusement la réalité de notre monde. Des personnes font du mal aux autres. Je t'invite à prendre l'expérience acquise au cours de cette relation et rupture pour tes rencontres à venir (même dans l'échec on apprend). Veille à ne plus jamais le revoir et tout se passera bien pour toi.

Je ne peux que te souhaiter de retrouver un amour sincère en faisant bien attention à toi et en restant toi même. Tu as encore le temps pour te construire personnellement.
 
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