iMicke
° Simplement moi °
Bonjour à toutes !
Je viens faire partager mon expérience sur ma réduction mammaire. Elle a eu lieu alors que j'avais 17 ans. Je faisais un 105 E. Difficile pour moi de trouver des sous vêtements adaptés qui soutiennent bien ma poitrine. De plus, j'ai mal au dos et les garçons n'hésitent pas à me "chambrer" dessus. J'ai même subis une agression dû à ma forte poitrine.
Mes parents voyant que je souffre et physiquement, et moralement me font voir à un chirurgien plasticien. Celui ci est sur Lyon, le docteur Delay, connu pour avoir exercé pendant longtemps sur les cancers du sein et qui depuis peu se met à la reconstruction mammaire.
17 ans je suis assez pudique et surtout, j'ai honte de ma poitrine. Il m'ausculte, me fais des dessins sur la poitrine, en m'expliquant que comme j'ai une ossature assez importante il ne pourra pas me faire des "smarties". Il m'explique aussi les cicatrices qui se trouveront autour du mamelon et verticalement du mamelon à en dessous du sein. Nous prenons donc rendez vous pour l'intervention, je dois faire plusieurs examens dont une mammographie.
A la mammo, il se trouve que j'ai d'énormes mastoses. Bénignes bien sûr mais qui joue sur le poids de la poitrine et la sensibilité.
Jour de l'intervention, une ide (infirmière) vient m'épiler les dessous de bras, je dois prendre une douche à la bétadine et on me donne un déstressant par voie orale. On me descend au bloc et je m'endors...paisiblement
Au réveil, je sens une forte douleur à la poitrine, les infirmières n'hésitent pas à me faire une injection de morphine. J'ai cette sensation de ne plus pouvoir respirer, douleurs heureusement atténuées par la morphine. La nuit et le jour suivant, je suis complètement à l'ouest. J'aimerai tant pouvoir me lever et aller au toilettes mais les ide me l'interdisent, je n'ai que 9 de tension. (C'est depuis ce jour que je déteste le bassin ptdr). Le lendemain, le chirurgien vient prendre de mes nouvelles et me dire comment l'opé s'est déroulée. Il me dit qu'il m'as enlevé 1kg100 dans le sein gauche et 800 gr (oui parce qu'avant d'avoir une grosse poitrine, mes seins sont "difformes"). Il m'explique qu'il est resté dans le même esprit des cicatrices, qu'il a ôté le mamelon pour enlever ce qu'il devait enlevé. Aussi, il m'explique qu'étant donné le mamelon découpé et ôté puis remis, il se peut que j'ai des pertes de sensibilité.
Le deuxième jour, je peux enfin me levé. J'ai cette sensation toutefois que ma poitrine est tirée à l'avant et je me tiens toujours comme si j'avais ma grosse poitrine. C'est aussi le jour du départ. L'infirmière vient pour m'ôter les drains des deux côtés et me refaire un pansement tout neuf pour ma sortie.
Je me souviendrai toujours, ma maman était là. Mais elle a du sortir pour le retrait des drains et des pansements.
Et là c'est le choc, j'ai des bleus violets, verts et jaunes de partout. La vision de mes points me fais peur, comme si en l'espace d'un instant je regrettais de peur qu'on ai gâché ma poitrine à jamais. Je me mets à pleurer, l'ide fais rentrée ma mère pour qu'elle constate le résultat et ma mère trouve ça magnifique. Sur le coup, j'ai envie de lui dire de déguerpir ! LOL
L'ide m'enlève les drains et je crois que ça été ma plus grosse douleur ! Enfin je sors et je marche doucement (pourtant on m'a pas opéré des jambes lol).
Je suis au repos, je dois en plus du pansement, porter un soutien gorge jours et nuits pendant un mois et ensuite que la journée.
Ma grand mère infirmière, vient m'ôter les points, heureusement les bleus disparaissent petit à petit. Les mamelons ne sont pas tout à fais arrondis mais c'est normal, ils sont encore sous le choc de l'opé.
Je dois alors faire un massage sur mes cicatrices. C'est très très très douloureux, je crois que jamais je n'ai vécu pire niveau douleurs. Comme une sotte j'ai donc arrêter de m'y faire... J'avais peur car le chir m'avait dis que ce serait aussi grâce à ses massages que mes cicatrices s'estomperaient.
Un mois après l'opé, je suis retournée voir le chir, il a testé ma sensibilité au mamelon, je ne sentais rien ou plutôt si, mais comme une gêne, comme si on vous frottaient au même endroit du bout des doigts pendant un long moment. Il me met des strips sur les cicatrices et je dois continuer mes massages (je lui ai pas dis que j'arrêtais lol) et je dois retourner le voir dans 6 mois.
Les jours passent et toujours aucune sensibilité au mamelon, cela m'attriste car j'ai peur que lors de stimulation par mon partenaire futur je ne ressente rien. Mes cicatrices s'estompent petit à petit, mes sein prennent un joli galbe. Je suis soulagée.
Plus tard, je rencontre mon homme, je le met direct au courant de mon opé, lui explique les avantages et inconvénients. Il est à l'écoute et me fais comprendre qu'il fera attention et n'insistera pas si je sens une gêne.
Bref tout se passe pour le mieux.
Aujourd'hui j'ai 25 ans, plus aucune cicatrices, je récupère un peu de sensibilité au mamelon mais c'est pas ça et je sais que ça n'évoluera plus. Mes seins tiennent toujours parfaitement, je dois faire tout de même attention à ne pas prendre trop de poids.
Je peux mettre des soutiens gorge féminins avec ou sans balconnets. Je pourrai même allaiter plus tard si l'envie me dis.
Même si parfois j'ai souffert psychologiquement et physiquement, je suis très fière de mon 95 C. J'ai une jolie poitrine et j'en suis très très fière !
Donc un conseil, si vous êtes mal dans votre peau, par rapport à une poitrine + qu'avantageuse, n'hésitez pas, on vit des hauts et des bas mais quel bonheur par la suite !
Gros bisous et désolée pour le pavé !
Je viens faire partager mon expérience sur ma réduction mammaire. Elle a eu lieu alors que j'avais 17 ans. Je faisais un 105 E. Difficile pour moi de trouver des sous vêtements adaptés qui soutiennent bien ma poitrine. De plus, j'ai mal au dos et les garçons n'hésitent pas à me "chambrer" dessus. J'ai même subis une agression dû à ma forte poitrine.
Mes parents voyant que je souffre et physiquement, et moralement me font voir à un chirurgien plasticien. Celui ci est sur Lyon, le docteur Delay, connu pour avoir exercé pendant longtemps sur les cancers du sein et qui depuis peu se met à la reconstruction mammaire.
17 ans je suis assez pudique et surtout, j'ai honte de ma poitrine. Il m'ausculte, me fais des dessins sur la poitrine, en m'expliquant que comme j'ai une ossature assez importante il ne pourra pas me faire des "smarties". Il m'explique aussi les cicatrices qui se trouveront autour du mamelon et verticalement du mamelon à en dessous du sein. Nous prenons donc rendez vous pour l'intervention, je dois faire plusieurs examens dont une mammographie.
A la mammo, il se trouve que j'ai d'énormes mastoses. Bénignes bien sûr mais qui joue sur le poids de la poitrine et la sensibilité.
Jour de l'intervention, une ide (infirmière) vient m'épiler les dessous de bras, je dois prendre une douche à la bétadine et on me donne un déstressant par voie orale. On me descend au bloc et je m'endors...paisiblement
Au réveil, je sens une forte douleur à la poitrine, les infirmières n'hésitent pas à me faire une injection de morphine. J'ai cette sensation de ne plus pouvoir respirer, douleurs heureusement atténuées par la morphine. La nuit et le jour suivant, je suis complètement à l'ouest. J'aimerai tant pouvoir me lever et aller au toilettes mais les ide me l'interdisent, je n'ai que 9 de tension. (C'est depuis ce jour que je déteste le bassin ptdr). Le lendemain, le chirurgien vient prendre de mes nouvelles et me dire comment l'opé s'est déroulée. Il me dit qu'il m'as enlevé 1kg100 dans le sein gauche et 800 gr (oui parce qu'avant d'avoir une grosse poitrine, mes seins sont "difformes"). Il m'explique qu'il est resté dans le même esprit des cicatrices, qu'il a ôté le mamelon pour enlever ce qu'il devait enlevé. Aussi, il m'explique qu'étant donné le mamelon découpé et ôté puis remis, il se peut que j'ai des pertes de sensibilité.
Le deuxième jour, je peux enfin me levé. J'ai cette sensation toutefois que ma poitrine est tirée à l'avant et je me tiens toujours comme si j'avais ma grosse poitrine. C'est aussi le jour du départ. L'infirmière vient pour m'ôter les drains des deux côtés et me refaire un pansement tout neuf pour ma sortie.
Je me souviendrai toujours, ma maman était là. Mais elle a du sortir pour le retrait des drains et des pansements.
Et là c'est le choc, j'ai des bleus violets, verts et jaunes de partout. La vision de mes points me fais peur, comme si en l'espace d'un instant je regrettais de peur qu'on ai gâché ma poitrine à jamais. Je me mets à pleurer, l'ide fais rentrée ma mère pour qu'elle constate le résultat et ma mère trouve ça magnifique. Sur le coup, j'ai envie de lui dire de déguerpir ! LOL
L'ide m'enlève les drains et je crois que ça été ma plus grosse douleur ! Enfin je sors et je marche doucement (pourtant on m'a pas opéré des jambes lol).
Je suis au repos, je dois en plus du pansement, porter un soutien gorge jours et nuits pendant un mois et ensuite que la journée.
Ma grand mère infirmière, vient m'ôter les points, heureusement les bleus disparaissent petit à petit. Les mamelons ne sont pas tout à fais arrondis mais c'est normal, ils sont encore sous le choc de l'opé.
Je dois alors faire un massage sur mes cicatrices. C'est très très très douloureux, je crois que jamais je n'ai vécu pire niveau douleurs. Comme une sotte j'ai donc arrêter de m'y faire... J'avais peur car le chir m'avait dis que ce serait aussi grâce à ses massages que mes cicatrices s'estomperaient.
Un mois après l'opé, je suis retournée voir le chir, il a testé ma sensibilité au mamelon, je ne sentais rien ou plutôt si, mais comme une gêne, comme si on vous frottaient au même endroit du bout des doigts pendant un long moment. Il me met des strips sur les cicatrices et je dois continuer mes massages (je lui ai pas dis que j'arrêtais lol) et je dois retourner le voir dans 6 mois.
Les jours passent et toujours aucune sensibilité au mamelon, cela m'attriste car j'ai peur que lors de stimulation par mon partenaire futur je ne ressente rien. Mes cicatrices s'estompent petit à petit, mes sein prennent un joli galbe. Je suis soulagée.
Plus tard, je rencontre mon homme, je le met direct au courant de mon opé, lui explique les avantages et inconvénients. Il est à l'écoute et me fais comprendre qu'il fera attention et n'insistera pas si je sens une gêne.
Bref tout se passe pour le mieux.
Aujourd'hui j'ai 25 ans, plus aucune cicatrices, je récupère un peu de sensibilité au mamelon mais c'est pas ça et je sais que ça n'évoluera plus. Mes seins tiennent toujours parfaitement, je dois faire tout de même attention à ne pas prendre trop de poids.
Je peux mettre des soutiens gorge féminins avec ou sans balconnets. Je pourrai même allaiter plus tard si l'envie me dis.
Même si parfois j'ai souffert psychologiquement et physiquement, je suis très fière de mon 95 C. J'ai une jolie poitrine et j'en suis très très fière !
Donc un conseil, si vous êtes mal dans votre peau, par rapport à une poitrine + qu'avantageuse, n'hésitez pas, on vit des hauts et des bas mais quel bonheur par la suite !
Gros bisous et désolée pour le pavé !