Interview d'Anna Dermo, Technicienne et Formatrice en Maquillage Permanent

mailie

Modératrice
Membre du personnel
Qu'est ce que le "maquillage permanent"?
Au sens juridique, le maquillage permanent est désormais considéré comme un dérivé du tatouage et c’est le décret n° 2008-149 du 19 février 2008 (art. 1er-I) qui réglemente le tatouage par effraction cutanée dont le maquillage permanent est une variante.

Au sens esthétique, le maquillage permanent est une technique consistant à implanter dans les couches superficielles de la peau (plus précisément, dans le derme, sous la couche basale), une teinte choisie appelée pigment ou encre, à l’aide d’une petite aiguille. L’objectif du maquillage permanent est de redessiner les traits du visage d’une cliente au niveau de ses sourcils, de ses yeux ou de sa bouche. Une variante du maquillage permanent, appelée pigmentation de correction, permet de camoufler les cicatrices en choisissant des teintes plus subtiles, proche de la couleur de la peau.

Quel parcours avez-vous suivi (scolaire/pro)?
Je suis professionnelle du maquillage permanent depuis bientôt 10 ans et également formatrice depuis plus de 5 ans.
J’interviens en région PACA, Paris et en Corse.
Quel est mon parcours ?
J'ai d'abord suivi un cursus universitaire classique :
• Bac B 1988
• NEGOCIA / CCI PARIS - Licence en marketing et techniques commerciales 1991
• CAMBRIDGE / UK - Diplôme de langue anglaise 1992

Mes différents stages en maquillage permanent sont les suivants :
2011
• Juillet – Lausanne - Cours avec Eléonora Habnit sur le remplissage de bouche et les aréoles mammaires.

2010
• Paris – Make Up Forever Académie. Techniques maquillage de jour et soirée, colorimétrie et visagisme.

2009
• Paris - Certification Diamant du Réseau Graphic Beauté
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement aréole mammaire & contour de lèvres 3D.
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement maquillage traditionnel et visagisme – Cours de colorimétrie.
• Toulon - Septembre - Stage Hygiène et Salubrité.

2008
• New York USA - Perfectionnement eye liner et fard à paupières.
• Toulon Misencil - Formations en extensions de cils.

2006
• Cannes - Long Time Liner - Perfectionnement en maquillage permanent - Sourcils poils à poils et lèvres 3D.

2005
• Marseille - Biotic Phocéa - Formation en pigmentation médicale – Aréoles mammaires, cicatrices.

2004
• Paris - Graphic Beauté - Stage de maquillage traditionnel.
• Paris - Graphic Beauté - Formation de maquilleuse coloriste visagiste.

2003
• Grasse - Diane d'Estérel - Initiation en maquillage permanent.
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement en maquillage permanent.


Qu’est ce qui vous plait dans cette profession ? Y a-t-il néanmoins des aspects qui vous plaisent moins ?
J’apprécie beaucoup le dessin et ayant un parent peintre, j’aime le côté artistique du maquillage permanent. Voir un visage se métamorphoser sous mon crayon, puis mon aiguille, pour finalement voir la satisfaction d’une cliente, sont des plaisirs sans cesse renouveler.

Ce qui peut me déplaire, est plus lié, parfois, à l’impossibilité d’accéder à certaines demandes. En effet certaines clientes confondent maquillage permanent et maquillage classique et souhaitent être tatouées comme elles se maquillent.
Ce n’est pas possible, ici le maquillage permanent atteint ses limites.
Tout ne peut pas être entrepris au risque de défigurer une personne.
Dire non, n’est pas toujours facile, mais il faut garder à l’esprit qu’un maquillage permanent réussi est celui qui ne se voit pas.

Quelles difficultés avez vous rencontrées dans le métier mais aussi dans la création de votre entreprise ?
Tout début d’activité demande un investissement d’énergie et de temps. Il faut faire fonctionner son réseau et au départ, il est quasi inexistant, surtout lorsque, comme moi, on vient d’une autre région avec une autre formation initiale.
Je me souviens des centaines d’appels passés aux instituts de beauté pour proposer mes services, des démarches administratives avec la chambre de commerce. Heureusement, j’ai beaucoup été aidée par le CFE, centre de formalités des entreprises de la Chambre de Commerce de Toulon.

Quelle est la signification de votre nom pro? Comment vous diversifiez-vous?
L’une des mes grands-mères portait le prénom d’origine hébraïque de Anna. J’ai toujours aimé ce prénom, doux et court.
Lorsque je commençais à chercher une identité professionnelle, j’ai choisi son prénom et lui est ajouté le suffixe de dermo pour que le lien avec le maquillage permanent soit plus évident.

Je ne me diversifie pas autant qu’une esthéticienne ou une prothésiste ongulaire qui peut développer de nouveau concept, proposer de nouveaux services. Par contre, j’essaie de peaufiner sans cesse ma technique en partant en stage, au moins une fois par an, rencontrer d’autres professionnelles souvent à l’étranger pour comparer nos approches. Enfin, je garde un contact étroit avec mes clientes pour toujours leur proposer un service de qualité. Je m’impose cette démarche aussi bien pour mes propres prestations que pour mes formations.

Quel genre de clients vous visitent le plus ? Y a-t-il une certaine mixité dans votre clientèle ?
Ma clientèle est principalement féminine, bien que j’ai 1 à 2 hommes par an.
Mon cœur de cible se situe plus autour de la trentaine, car la prestation reste haut de gamme. Cela étant dit, je note un rajeunissement de ma clientèle qui n’hésite pas à épargner et se lancer alors dans le maquillage permanent.


Quelle voie conseilleriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer ?
Je constate que certaines se forment au maquillage permanent après un simple petit calcul de rentabilité. Or il s’agit d’une technique compliquée qui demande non seulement de la dextérité, une connaissance en visagisme et colorimétrie mais surtout une grande dose de patience et de pédagogie.
Je conseille à celles qui veulent se lancer de choisir une formation reconnue, tant pour la qualité de l’enseignement que pour le suivi terrain. En effet, il y a trop de formations au rabais, mais c’est le même problème que dans d’autres professions.
La différence est que notre profession est désormais légiférée avec un cadre juridique qu’il lui est propre et qui impose des critères d’hygiènes obligatoires.
Choisir d’offrir la prestation du maquillage permanent, c’est s’engager dans une formation couteuse, travailler avec un matériel qualitatif en utilisant des produits aux normes. Mais c’est un beau métier car toutes les femmes ont envie de se réveiller pimpante et d’oublier la corvée du maquillage quotidien. Il y a donc un grand marché à saisir.


Y a-t-il un diplôme minimum obligatoire pour pouvoir s’installer ? Quelle est la législation maquillage permanent?
Le maquillage permanent est désormais considéré comme un dérivé du tatouage et c’est le décret n° 2008-149 du 19 février 2008 (art. 1er-I) qui réglemente le tatouage par effraction cutanée dont le maquillage permanent est une variante.
De nombreux arrêtés ont ensuite fait leur apparition obligeant le ou la technicienne à certaines obligations :

- obligation d'afficher une fiche d'information dans ses locaux (de façon visible)
- obligation de communiquer oralement les informations concernant le maquillage permanent avant la prestation
- obligation d'obtenir l'autorisation écrite d'une personne ayant l'autorité parentale ou du tuteur en ce qui concerne un enfant majeur ou un incapable majeur après avoir rempli ladite obligation d'information
- obligation de suivre une formation Hygiène et Salubrité dans un des centres agréés par le Ministère de la Santé
- obligation de faire une déclaration d’activité en ARES ou préfecture.

La technicienne doit également recevoir sa clientèle dans une salle exclusivement réservée à la pratique mise en œuvre; cette dernière devant répondre à des normes d’hygiènes strictes, quant au revêtement de sol, mural et nettoyage quotidien avec produits normés spécifiques.

Quelle est votre plus grande fierté (en rapport avec l'esthétique) ?
Je mis 10 ans à faire évoluer ma société. De simple dermographe, j’ai aujourd’hui créé une structure solide et saine, qui forme plus de 100 personnes par an en ayant obtenu l’habilitation Hygiène et Salubrité. Je me suis entourée d’une équipe solide de formatrices et d’intervenants qualifiés. Je suis également fière d’avoir été à l’origine de la première Newsletter du Maquillage Permanent, qui reste à ce jour, l’unique newsletter gratuite de ce type.

Comment voyez-vous l’avenir de la profession ?
Le décret rentré en application en 2008, a quelque peu freiné les ambitions de certaines qui souhaitaient devenir dermographistes en maquillage permanent et qui ont pu être inquiétées par les aménagements techniques contraignants mais obligatoires. Le marché va se recentrer logiquement et dans quelques temps, ces contraintes seront acquises voire considérées comme normales. C’est tout le problème d’être à une époque charnière pour une profession qui a connu avant et après. Les anciennes râlent un peu, les nouvelles trouvent tout cela contraignant, mais au final, cela va rentrer dans les mœurs. Et puis les contraintes ont du bon : cela a épurer le marché qui s’est recentré autour d’une offre qualitative.

Avez-vous une anecdote marrante avec le fofo?
Oh la désolée je n’en ai pas….


Merci Anna pour cette interview riche et détaillée!
 
Super intérressant! Et la taille du "cv" est inpressionnante!
 
Qu'est ce que le "maquillage permanent"?
Au sens juridique, le maquillage permanent est désormais considéré comme un dérivé du tatouage et c’est le décret n° 2008-149 du 19 février 2008 (art. 1er-I) qui réglemente le tatouage par effraction cutanée dont le maquillage permanent est une variante.

Au sens esthétique, le maquillage permanent est une technique consistant à implanter dans les couches superficielles de la peau (plus précisément, dans le derme, sous la couche basale), une teinte choisie appelée pigment ou encre, à l’aide d’une petite aiguille. L’objectif du maquillage permanent est de redessiner les traits du visage d’une cliente au niveau de ses sourcils, de ses yeux ou de sa bouche. Une variante du maquillage permanent, appelée pigmentation de correction, permet de camoufler les cicatrices en choisissant des teintes plus subtiles, proche de la couleur de la peau.

Quel parcours avez-vous suivi (scolaire/pro)?
Je suis professionnelle du maquillage permanent depuis bientôt 10 ans et également formatrice depuis plus de 5 ans.
J’interviens en région PACA, Paris et en Corse.
Quel est mon parcours ?
J'ai d'abord suivi un cursus universitaire classique :
• Bac B 1988
• NEGOCIA / CCI PARIS - Licence en marketing et techniques commerciales 1991
• CAMBRIDGE / UK - Diplôme de langue anglaise 1992

Mes différents stages en maquillage permanent sont les suivants :
2011
• Juillet – Lausanne - Cours avec Eléonora Habnit sur le remplissage de bouche et les aréoles mammaires.

2010
• Paris – Make Up Forever Académie. Techniques maquillage de jour et soirée, colorimétrie et visagisme.

2009
• Paris - Certification Diamant du Réseau Graphic Beauté
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement aréole mammaire & contour de lèvres 3D.
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement maquillage traditionnel et visagisme – Cours de colorimétrie.
• Toulon - Septembre - Stage Hygiène et Salubrité.

2008
• New York USA - Perfectionnement eye liner et fard à paupières.
• Toulon Misencil - Formations en extensions de cils.

2006
• Cannes - Long Time Liner - Perfectionnement en maquillage permanent - Sourcils poils à poils et lèvres 3D.

2005
• Marseille - Biotic Phocéa - Formation en pigmentation médicale – Aréoles mammaires, cicatrices.

2004
• Paris - Graphic Beauté - Stage de maquillage traditionnel.
• Paris - Graphic Beauté - Formation de maquilleuse coloriste visagiste.

2003
• Grasse - Diane d'Estérel - Initiation en maquillage permanent.
• Paris - Graphic Beauté - Perfectionnement en maquillage permanent.


Qu’est ce qui vous plait dans cette profession ? Y a-t-il néanmoins des aspects qui vous plaisent moins ?
J’apprécie beaucoup le dessin et ayant un parent peintre, j’aime le côté artistique du maquillage permanent. Voir un visage se métamorphoser sous mon crayon, puis mon aiguille, pour finalement voir la satisfaction d’une cliente, sont des plaisirs sans cesse renouveler.

Ce qui peut me déplaire, est plus lié, parfois, à l’impossibilité d’accéder à certaines demandes. En effet certaines clientes confondent maquillage permanent et maquillage classique et souhaitent être tatouées comme elles se maquillent.
Ce n’est pas possible, ici le maquillage permanent atteint ses limites.
Tout ne peut pas être entrepris au risque de défigurer une personne.
Dire non, n’est pas toujours facile, mais il faut garder à l’esprit qu’un maquillage permanent réussi est celui qui ne se voit pas.

Quelles difficultés avez vous rencontrées dans le métier mais aussi dans la création de votre entreprise ?
Tout début d’activité demande un investissement d’énergie et de temps. Il faut faire fonctionner son réseau et au départ, il est quasi inexistant, surtout lorsque, comme moi, on vient d’une autre région avec une autre formation initiale.
Je me souviens des centaines d’appels passés aux instituts de beauté pour proposer mes services, des démarches administratives avec la chambre de commerce. Heureusement, j’ai beaucoup été aidée par le CFE, centre de formalités des entreprises de la Chambre de Commerce de Toulon.

Quelle est la signification de votre nom pro? Comment vous diversifiez-vous?
L’une des mes grands-mères portait le prénom d’origine hébraïque de Anna. J’ai toujours aimé ce prénom, doux et court.
Lorsque je commençais à chercher une identité professionnelle, j’ai choisi son prénom et lui est ajouté le suffixe de dermo pour que le lien avec le maquillage permanent soit plus évident.

Je ne me diversifie pas autant qu’une esthéticienne ou une prothésiste ongulaire qui peut développer de nouveau concept, proposer de nouveaux services. Par contre, j’essaie de peaufiner sans cesse ma technique en partant en stage, au moins une fois par an, rencontrer d’autres professionnelles souvent à l’étranger pour comparer nos approches. Enfin, je garde un contact étroit avec mes clientes pour toujours leur proposer un service de qualité. Je m’impose cette démarche aussi bien pour mes propres prestations que pour mes formations.

Quel genre de clients vous visitent le plus ? Y a-t-il une certaine mixité dans votre clientèle ?
Ma clientèle est principalement féminine, bien que j’ai 1 à 2 hommes par an.
Mon cœur de cible se situe plus autour de la trentaine, car la prestation reste haut de gamme. Cela étant dit, je note un rajeunissement de ma clientèle qui n’hésite pas à épargner et se lancer alors dans le maquillage permanent.


Quelle voie conseilleriez-vous aux jeunes qui veulent se lancer ?
Je constate que certaines se forment au maquillage permanent après un simple petit calcul de rentabilité. Or il s’agit d’une technique compliquée qui demande non seulement de la dextérité, une connaissance en visagisme et colorimétrie mais surtout une grande dose de patience et de pédagogie.
Je conseille à celles qui veulent se lancer de choisir une formation reconnue, tant pour la qualité de l’enseignement que pour le suivi terrain. En effet, il y a trop de formations au rabais, mais c’est le même problème que dans d’autres professions.
La différence est que notre profession est désormais légiférée avec un cadre juridique qu’il lui est propre et qui impose des critères d’hygiènes obligatoires.
Choisir d’offrir la prestation du maquillage permanent, c’est s’engager dans une formation couteuse, travailler avec un matériel qualitatif en utilisant des produits aux normes. Mais c’est un beau métier car toutes les femmes ont envie de se réveiller pimpante et d’oublier la corvée du maquillage quotidien. Il y a donc un grand marché à saisir.


Y a-t-il un diplôme minimum obligatoire pour pouvoir s’installer ? Quelle est la législation maquillage permanent?
Le maquillage permanent est désormais considéré comme un dérivé du tatouage et c’est le décret n° 2008-149 du 19 février 2008 (art. 1er-I) qui réglemente le tatouage par effraction cutanée dont le maquillage permanent est une variante.
De nombreux arrêtés ont ensuite fait leur apparition obligeant le ou la technicienne à certaines obligations :

- obligation d'afficher une fiche d'information dans ses locaux (de façon visible)
- obligation de communiquer oralement les informations concernant le maquillage permanent avant la prestation
- obligation d'obtenir l'autorisation écrite d'une personne ayant l'autorité parentale ou du tuteur en ce qui concerne un enfant majeur ou un incapable majeur après avoir rempli ladite obligation d'information
- obligation de suivre une formation Hygiène et Salubrité dans un des centres agréés par le Ministère de la Santé
- obligation de faire une déclaration d’activité en ARES ou préfecture.

La technicienne doit également recevoir sa clientèle dans une salle exclusivement réservée à la pratique mise en œuvre; cette dernière devant répondre à des normes d’hygiènes strictes, quant au revêtement de sol, mural et nettoyage quotidien avec produits normés spécifiques.

Quelle est votre plus grande fierté (en rapport avec l'esthétique) ?
Je mis 10 ans à faire évoluer ma société. De simple dermographe, j’ai aujourd’hui créé une structure solide et saine, qui forme plus de 100 personnes par an en ayant obtenu l’habilitation Hygiène et Salubrité. Je me suis entourée d’une équipe solide de formatrices et d’intervenants qualifiés. Je suis également fière d’avoir été à l’origine de la première Newsletter du Maquillage Permanent, qui reste à ce jour, l’unique newsletter gratuite de ce type.

Comment voyez-vous l’avenir de la profession ?
Le décret rentré en application en 2008, a quelque peu freiné les ambitions de certaines qui souhaitaient devenir dermographistes en maquillage permanent et qui ont pu être inquiétées par les aménagements techniques contraignants mais obligatoires. Le marché va se recentrer logiquement et dans quelques temps, ces contraintes seront acquises voire considérées comme normales. C’est tout le problème d’être à une époque charnière pour une profession qui a connu avant et après. Les anciennes râlent un peu, les nouvelles trouvent tout cela contraignant, mais au final, cela va rentrer dans les mœurs. Et puis les contraintes ont du bon : cela a épurer le marché qui s’est recentré autour d’une offre qualitative.

Avez-vous une anecdote marrante avec le fofo?
Oh la désolée je n’en ai pas….


Merci Anna pour cette interview riche et détaillée!
 
Bonjour anna, je suis actuellement infirmière mais je ne peux plus excercée suite à des problèmes de santé. j'aimerai faire de la dermographie. j'habite le nord, j'aimerai savoir si vous connaissez où je pourrais me renseigner pour suivre une formation. et à quel investissement dois-je m'attendre. merci
 
ç'est un CV de malade...
En tout cas, chapeau bas. j'aime beaucoup la finesse de votre travail.
Le tatouage c'est sensible, donc faut pas trop se rater sur une cliente!
je suis pas sûre que tout le monde puisse le faire bien. un peu comme les tatoueurs
 

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