Re : union
Merci d'avoir ouvert ce post Crakeou ! :kissing:
Je commence par lister les sujets soulevés pour y réagir :
*une charte d'hygiene comme celles qu'on signer les tatoueurs c'est un engagement moral mais tout les signataires ont participer a l'élaboration et au contenu du texte cette chartre est lisible chez tous les tatoueurs signataires
*une carte que nous pourrions présenter et un autocollant pour vitrine a l'insigne de de l'union pour que les clientes sachent ou elles vont
*pourquoi pas un contrat d'assurance specifique a notre profession car aujourd'hui nous avons les memes contrat que les estheticiennes et donc il n'est pas vraiment adapter
*avoir des portes paroles élus de la professions afin de pouvoir dialoguer avec les "grands décdeurs"
Tout cela me plaît bien, et pourrait être mis en place avec des moyens raisonnables, dans un temps raisonnable également. Je m'attarde un peu sur la question de la charte "Hygiène et bonnes pratiques". Il faut être conscient que dans un premier temps, cette charte ne serait qu'un engagement minimal au vu de ce qui pourrait être fait. Par ailleurs, le fait de signer et d'exposer cette charte ne constitue en rien une "preuve", tant qu'il n'existera aucun contrôle. Mais ce serait un bon début.
Cela pourrait être une charte spécifique aux adhérents de l'union, ou diffusée auprès de tous les prothésistes désirant l'appliquer. A voir...
sincèrement vous trouvez que la profession est si "malade "que ça??
La profession n'est pas malade, non. Mais elle n'existe pas aux yeux des administrations, ne bénéficie d'aucun cadre ou règlementation, et sans être psychorigide, je pense que tout le monde serait gagnant à clarifier la situation : cela applanirait peut-être les relations intraprofessionnelles, et permettrait à la clientèle d'être mieux informée.
et ceux qui signent pas ne seront pas forcement "bidon" grrrrrrrrrr il faut toujours que je la ramène
Non, tu as raison ! Il me semble essentiel de ne pas tomber dans le sectarisme. Beaucoup de syndicats professionnels qui ne représentent qu'une partie de leur filière, ont tendance, pour se faire valoir, à stigmatiser les "non adhérents". Il faut se préserver de cette tentation, laisser la liberté à chaque prothésiste d'adhérer ou pas, et avancer sans se servir des autres comme marchepied.
ce qui serait chouette c'est deja par commencer à savoir combien nous sommes à etre toutes déclarées cela serait un bon début
Oui ! Nous ne disposons d'aucune base de donnée sur la profession, même minimaliste ! Créer une union, ce serait donc se donner la possibilité d'obtenir enfin des chiffres grâce à la bonne volonté des adhérents, afin de mieux comprendre la profession et ses attentes. Nous pourrions ainsi répondre à des questions comme "quel est le nombre de stylistes déclarés ? Combien dans telle ou telle région? " " Combien sont uniquement stylistes ? " "Combien exercent par ailleurs une activité esthétique ? ", etc...
Ces premiers chiffres sont essentiels, car ils permettent d'appuyer les actions de l'éventuelle union auprès des instances administratives.
L'absence de diplôme d'Etat ou de formation agréée ne durera pas éternellement, un jour ou l'autre, une règlementation tombera sur la profession. Soit nous nous y préparons pour pouvoir influer sur les décisions qui seront prises, soit nous attendons en faisant semblant de ne rien voir. Il me semble qu'une réflexion commune devrait être entreprise, sur les compétences "plancher" que devrait avoir chaque prothésiste, et sur le contenu "minimum" des formations. Car nous finirons bien par être acculés à cette définition, de gré ou de force. Cette démarche est bien sûr un travail de fond, je ne suis pas en train de suggérer qu'il s'agit d'un objectif de court terme.