Esthéticienne auto-entrepreneur dans un salon de coiffure

Jonara

Nouveau Membre
Bonjour,

Je suis tombé sur ce forum par hasard, et en lisant quelques sujets par ci par la, j'ai l'impression que vous pourrez répondre à mes questions!!

Je vous explique ma situation:
L'année dernière, ma copine, appelons la Marie, a passé un diplôme d'esthéticienne en alternance (septembre 2012), mais totalement dégoûtée par sa patronne durant ses heures de travail, le métier ne la passionne plus du tout. Elle a alors décidé de s'orienter dans un tout autre domaine, la police, dont sa rentrée est en septembre 2013. En attendant, elle s'est mise à chercher du travail, dans l'esthétisme, pour patienter pendant cette année.

C'est alors que par un pur hasard, en allant me faire couper les cheveux, je parle avec la coiffeuse, et de fil en aiguille vient à apprendre qu'elle recherche, dans leur salon de coiffure, une esthéticienne auto-entrepreneur car la dernière est partie sans donner de nouvelles. Je décide donc de mettre Marie au courant, et de voir avec elle si il y a moyen de faire quelque chose. Elle rencontre donc les coiffeuses, qui lui propose de fournir le salon et les produits pendant que Marie vient 2 jours par semaine fournir ses services d'esthéticienne. Elle fait les démarches sur le site lautoentrepreneur(point)fr pour obtenir son numéro de SIRET, il y a quelques problèmes interne au site qui fait qu'elle ne l'a pas encore, mais passons, jusque la tout va bien.

Sauf qu'après quelques semaines, la situation change un peu, et les propriétaires du salon de coiffure commence à transformer de plus en plus leur relation, à la base "salon de coiffure fait appel à auto-entrepreneur", en "patron emploie esthéticienne". Elles lui donnent des horaires, l'obligent à se présenter au travail à certaines heures, l'empêchent de partir avant 19h, etc... Du coup, Marie ne se sent plus vraiment auto-entrepreneur... Malgré ça, elle continue, mais décide de partir fin juin (donc à la fin du mois prochain), pour profiter un peu de l'été avant sa rentrée en école de police.

Or, maintenant, ses "patronnes" ne veulent plus la laisser partir, bien qu'aucun contrat ne soit signé, et veulent la forcer à travailler jusqu’à fin août. Elles lui réclament sa convocation à l'école de police, menacent d'appeler la préfecture, enfin bref, Marie a peur qu'elles ne fassent capoter son entrée dans la police.

Donc, voici ma question, que risque-t-elle à ne pas écouter ses "patronnes"? Que se passera-t-il fin juin si elle décide quoi qu'il arrive de ne plus aller travailler dans ce salon de coiffure? Ses "patronnes" ont-elles un quelconque recours légal pour l'empêcher de partir?

Merci d'avance
 
Je ne suis pas du tout pro mais si Marie n'a rien signé du tout pour travailler dans le salon de coiffure il me semble que les patronnes n'ont aucun "droit" sur elle.
 
Mais attends d'autres réponses je ne suis pas sûre ..
 
Si aucun contrat n a été signé elle leur doit rien !

Et si aucun contrat n a été signé je suis étonnée car sur quelle base elle est payée?
De plus en tant que AE elle est son propre patron .... Dc qu elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ! ( on se demande pourquoi l ancienne esthétique est partir sans rien dire lol )
 
ticha a dit:
Si aucun contrat n a été signé elle leur doit rien !

Et si aucun contrat n a été signé je suis étonnée car sur quelle base elle est payée?
De plus en tant que AE elle est son propre patron .... Dc qu elle ne se laisse pas marcher sur les pieds ! ( on se demande pourquoi l ancienne esthétique est partir sans rien dire lol )

J'allais dire la même chose
 
Hello, je me permets de répondre car je me baladais sur le forum, en aucun cas les coiffeurs ne peuvent imposer des conditions de travails type, horaires précis, tâches à effectuer blah blah blah, cela s'appelle du "travail dissimulé" et là ils sont tenu de la payer comme une employé avec cotisations salariales et patronales et là c'est pas les mêmes tarifs ! Donc attention aux dérives suffit de les menacer si ils s'amusent à jouer avec ses nerfs en lettre de dénonciation à l'U.R.S.S.A.F et l'inspection du travail ! Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fromagère, ca me répugne ce genre d'attitude ! Par principe, l'appel d'un auto-entrepreneur reste "exceptionnel" et aucunes habitudes ne peut être imposées comme à un salarié, c'est l'auto-entrepreneur qui décide et jouis de son emploi du temps !!! j'espère qu'elle a trouvé une solution ?
 
Haut