Il ne faut pas de CAP pour exercer , par contre un dîplome reconnu par l'état nommé CQP sera indispensable. Il faut que vous soyez formez dans un centre délivrant le CQP et non un dîplome lambda qui n'a toujours aucune valeur.
Source :
http://www.cnep-france.fr/une-clarification-que-nous-attendions-tous/
Prothésistes Ongulaire: Une Clarification Que Nous Attendions Tous !
La Direction Générale des Entreprises a informé la CNEP, par courrier du 10 Janvier 2016, que Mme la Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, a rappelé,la doctrine administrative sur l’applicabilité du dispositif de qualification professionnelle prévue par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996, à l’activité de prothésiste ongulaire. Ce courrier précise tout d’abord les actes relevant de l’exercice de la prothésie ongulaire, soit la-réalisation d’actes à finalité esthétique et de rallongement de l’ongle tels que :
pose de faux ongles avec gel ou la pose de capsules,
le façonnage résine et les décorations uniques,
les comblages ,
les déposes ,
les décorations d’ongles,
la pose de vernis classique et de vernis semi permanent
Mme la Secrétaire d’état chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale et solidaire, a rappelé ensuite la doctrine administrative constante sur cette question :
« L’activité de « prothésie ongulaire » non assortie de prestation de manucure n’est pas soumise à l’obligation de qualification professionnelle prévue par l’article 16 de la loi du 5 juillet 1996, et ne nécessite donc pas la détention d’une qualification d’esthéticien pour son exercice. »
Elle nous informe également qu’elle a demandé à toutes les Chambres de Métiers et de l’Artisanat de veiller à ne pas exiger lors de l’immatriculation des entreprises artisanales, ou de leurs contrôles en application du 1 bis A de la Loi du 5 juillet 1996, la justification d’une qualification d’esthéticien pour l’exercice de la pose de faux ongles.
Que devez-vous faire ?
Toutes celles et ceux dont les dossiers sont bloqués doivent déposer à nouveau une demande d’immatriculation auprès de sa CMA.
Celles et ceux qui ont reçu des courriers des Préfets doivent répondre en citant la doctrine précisée par Mme Pinville.
Nous tenons à votre disposition les courriers si besoin.